La première partie de ce rapport a été rédigée par mes soins quelques semaines avant mon incarcération en préventive pour « soustraction de mineur sans fraude ni violence ».
Vous y trouverez les pièces jointes essentielles que j’ai scannées sous la rubrique download.
La deuxième partie fut écrite ces jours ci…
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Courant novembre 2006 ; je suis depuis deux mois, bénévole au sein de l’association « Politique de Vie », ; Christian COTTEN, me confie un nouveau dossier sur Perpignan ; je dois prendre attache avec l’avocat de notre association, Jean-Pierre Joseph afin de l’aider dans le dossier de Vincent, un petit garçon de dix ans qu’il représente depuis peu.
Les informations qu’il me donne par téléphone sont les suivantes ; l’affaire concerne un enfant qui aurait été victime de coups, mauvais traitements et viols de la part de son père, et que sa mère tente de soustraire à la menace évidente que représente celui-ci.
Jean-Pierre JOSEPH m’informe que l’enfant aurait des éléments d’informations susceptibles de soupçonner l’appartenance de son père à un réseau de criminels pédophiles sur PERPIGNAN.
La raison principale pour laquelle cet avocat sollicite l’assistance de l’association, réside dans la manifeste impossibilité de saisir l’appareil judiciaire sur ce dossier ; le père de l’enfant semble bénéficier d’une protection parfaite de l’appareil judiciaire.
Ce climat renforce le sentiment d’abandon des personnes concernées, à une situation dramatique.
Un rendez-vous est programmé sur Grenoble entre l’avocat, l’enfant et sa mère, et j’accepte d’y participer pour rencontrer cette famille sans délais.
Mon président me fait une solide mise en garde, nécessaire en l’occurrence ; les manipulations seraient, d’après lui, monnaie courante dans ce genre d’affaire, où des mères de famille monteraient des « bateaux » pour nuire à leurs ex, et récupérer la garde de leurs enfants…
La mère et son enfant m’accueillent à la gare de Grenoble où ils se sont rendus depuis Perpignan pour l’occasion ; nous faisons connaissance autour d’une table d’un restaurant vietnamien.
La maman s’appèle Myriam ROIG, divorcée depuis 1998 de François Xavier TANYERES ; l’enfant s’appelle Vincent, il habite avec sa mère au domicile de sa grand-mère, dans une maison appartenant à cette dernière, à RIVESALTES, en périphérie de PERPIGNAN.
Je constate très rapidement que l’enfant est particulièrement éveillé, avec un caractère bien trempé ; la mère, quant à elle, ne semble pas prendre toute la mesure de la gravité de la situation qu’ils me décrivent :
Elle vient d’être condamnée à une peine de prison ferme et devenue définitive, pour non présentation d’enfant ; elle va de ce fait sans aucun doute perdre la garde de ce dernier dans des délais probablement rapides.
Le risque majeur qui se dessine distinctement, est que l’enfant soit placé, puis rendu à son père afin que cette sombre affaire soit étouffée définitivement.
(Voir les dossiers traitant de « pédophilie et magistrature », pour comprendre le contexte général dans lequel cette affaire s’inscrit).
La situation juridique de cette femme et de son fils est catastrophique, si je pars du postulat que l’enfant et la mère me disent la vérité ; la mère me remet un rapport d’expertise conduit par un psychothérapeute durant dix heures, le bilan PLANCHON (PJ 1a)- 1b) - 1c) - 1d) ) qui cite les propos de Vincent décrivant avec une précision effroyable des faits et des éléments concernant son propre père ; celui-ci l’aurait violé plusieurs fois, entre divers ignobles mauvais traitements…
Le rendez-vous avec l’avocat ne dure pas très longtemps ; en aparté, il me fait part de ses impressions aux vues du dossier qu’il détient, et des échanges qu’il a pu avoir avec l’enfant et sa mère ; la probabilité que l’enfant n’affabule pas est suffisamment élevée pour considérer que celui-ci cours un sérieux danger ; en effet, l’enfant est terrorisé à l’idée d’être confronté à son géniteur.
L’histoire qui m’est racontée est horrible, invraisemblable ; d’autant plus que jusqu’à présent, l’appareil judiciaire a indiscutablement refusé de croire un traître mot de l’enfant, et a préféré décréter de façon parfaitement arbitraire que celui-ci ne pouvait qu’être un menteur, sans procéder à la moindre vérification que ce soit.
Mon raisonnement est binaire (une fois n’est pas coutume) ;
1° PREMIER POSTULAT :
L’enfant ment, et je ne risquerais que de me ridiculiser par une prise de position en sa faveur, dans le but de mettre en place des mesures immédiates et préventives pour le protéger.
2° DEUXIEME POSTULAT :
L’enfant, aussi extraordinaire que cela puisse sembler, dit vrai, et ladite prise de position de ma part deviendrait en l’occurrence sa seule chance de s’en sortir.
En tout état de cause, je m’interdis, sur des pronostiques et des supputations, de prendre le risque d’un raisonnement arbitraire, certes facile, qui voudrait que j’obtienne une certitude que l’enfant dise vrai avant de bien vouloir l’aider ; sa sécurité est maintenant placée entre mes mains.
Je décide donc de laisser à Vincent le bénéfice du doute, par principe de précaution – principe juridique – sa mise hors d’atteinte ne posant aucun préjudice à qui que ce soit.
Pour l’heure, ma décision est de mettre sous protection l’enfant et sa mère.
Sur le fond, l’avocat me rejoint totalement. Il pense quant à lui, que l’enfant dit vrai.
Sur ce qu’il convient de faire hors de son cadre de compétence juridique, je suis livré à moi-même ainsi qu’à l’appréciation d’un niveau d’urgence élevé et d’une contre-mesure adéquate.
Josiane est une membre du bureau de « politique de vie » habitant la région de Valences ; je lui amène la mère et l’enfant avec leur voiture, afin d’avoir un gîte et un couvert, ainsi que ses conseils avisés.
Au cours de la soirée, Josiane s’isole avec Vincent une bonne heure, et revient, passablement bouleversée ; selon elle, il n’affabule pas.
Le dîner nous permet de faire un point sur la situation ; nous resteront quelques jours chez Josiane, afin de définir une orientation cohérente, face à ce que nous apparentons à un problème de corruption et de violences judiciaire et institutionnelle sur fond de réseau pédophile…
Myriam ROIG appelle sa mère au domicile familiale ; elles y vivent avec l’enfant depuis quelques années, et y seraient d’ailleurs persécutées par l’ex-mari qui viendrait très régulièrement jusque dans leur jardin pour les harceler, en toute impunité.
Une plainte directe aurait été déposée pour ces faits par Myriam ROIG auprès de la brigade de gendarmerie de RIVESALTES, sans aucune suite.
Elle apprend par sa mère qu’une convocation auprès du Juge d’application des peines vient d’arriver pour le 30 novembre 2006.
Vincent, apprenant cette inévitable nouvelle, me supplie de faire quelque chose pour que sa mère n’aille pas en prison, et que son père ne le récupère jamais plus.
J’ai peu de temps pour agir ; il me paraît évident que je dois commencer par délocaliser sans délais cette petite famille, avec la grand-mère, sans pour autant aggraver leur situation.
Nous nous rendons à Bezier, chez une mère de famille qui a vécu un drame similaire.
Il s’agit de quelqu’un que j’assiste dans ses déboires de violences judiciaires au titre de l’association, et je lui demande de nous héberger quelques jours, le temps d’organiser la délocalisation de la famille.
Je suis avec Myriam et Vincent depuis une petite semaine quand nous partons récupérer Rose, la grand-mère, en transit chez des amis de leur connaissance.
Rose a été briefée au téléphone par sa fille, et nous la récupérons sans nous attarder dans PERPIGNAN ; la grand-mère, bien que secouée par ce départ inopiné à l’aventure, me fait part de sa reconnaissance de ne pas l’abandonner ; la laisser seule dans sa maison dans un contexte où l’absence du petit témoin ne risque que de générer des inquiétudes, de la part de gens que l’on ne peut apparenter à des gentlemen, ne m’apparaît en effet guerre responsable de ma part.
La 406 break de Myriam est chargée à bloc, et c’est avec mes trois protégés que je prend l’autoroute du sud direction Paris ; j’ai besoin du soutien de toute mon association pour aider ces personnes à recouvrer un jour une vie normale, et à obtenir enfin justice.
Arrivé sur la capitale, je les loge au siège de l’association, chez Christian COTTEN, le temps de libérer l’appartement que j’occupe.
Mon président fait leur connaissance à leur réveil, mais me fait savoir que sa campagne présidentielle ne lui laisse pas le moindre temps à consacrer à leur affaire.
Je n’avais pas vraiment prévu de devoir me dépêtrer seul et sans budget d’une affaire aussi sensible ; je suis quoi qu’il en soit maintenant en charge de ce dossier, et responsable de l’avenir d’un petit gars de dix ans qui me semble largement mériter mon engagement sans faille.
Le soir venu, nous échangeons tout simplement d’appartement ; j’emménage provisoirement chez Christian.
Je mets à profit la journée suivante pour multiplier les contacts afin de définir une stratégie viable et rapide ; j’ai déjà établit un schéma pour ce type de configuration ;
- soustraire les personnes à la menace immédiate, et réunir les conditions de leur sécurité et de leur survie, avec une assistance logistique et psychologique en interdisant toute localisation possible par qui que ce soit
- effectuer une enquête pour vérifier les accusations portées dans un premier temps, et dans un deuxième pour définir un plan d’action cohérent
- engager une action afin de neutraliser la dite menace, par le biais d’autorités intègres et compétentes.
Dans la mesure où aucune indiscrétion n’a lieu, mon appartement reste une excellente option, et ne nécessitant aucun débours supplémentaire ; même si je devais me découvrir ou être découvert à un moment donné, cette adresse est inconnue des autorités et de qui que se soit d’autre que mon président et la personne qui m’en fait profiter occasionnellement à titre gracieux.
J’ai l’avantage d’avoir l’association à portée de main, et espère encore à ce stade qu’elle m’assistera au moins pour un soutien moral de mes protégés, tout en veillant à ce qu’aucune démarche intempestive qui risquerait de nuire à leur sécurité ne soit maladroitement effectuée ( retrait bancaire, coup de fil, usage de carte « vitale », etc…).
Et fin de la deuxième journée sur Paris, tout ce que je viens de décrire s’écroule comme un château de cartes ; j’apprend que des indiscrétions téléphoniques ont eu lieu, sur les lignes téléphoniques du bureau – notoirement sur écoute -, faisant état de la teneur du nouveau dossier traité ainsi que des détails précis sur la localisation des personnes concernées…
Confirmation de l’indiscrétion m’étant donnée, je ne cherche plus à comprendre et ne relève pas l’incident… Je prend la décision de déguerpir immédiatement avec toute la famille, sans savoir où je peux trouver l’assistance logistique et humaine dont j’ai constaté l’inexistence une fois en charge dudit dossier.
Je passe un coup de fil chez des amis à environs mille kilomètres de là, qui acceptent sans poser de question que je leur amène une famille en danger.
Mes amis sont disponibles et d’une générosité sans limite ; un contrat d’honneur est passé ; si je ne parvenais pas à résoudre le problème, où que celui-ci engendre ma neutralisation, mes protégés seraient ici chez eux, ad vitae eternam.
Je leur donne une explication partielle, qui serait leur meilleur protection si les évènements venaient à dégénérer ; je protège des personnes menacées par un ex violent, lui même bénéficiant d’une impunité totale. En fait, je me doute que la « justice » s’ingéniera à mettre en accusation toute personne cherchant à aider ce gosse… Car, si elle a faillit jusque là à ce point, elle a ses raisons, et n’en a, en revanche, aucune de s’arrêter en si bon chemin…
Quelques jours plus tard, je re-débarque à Paris ; le premier axe de ma procédure est réglé, et je dois maintenant organiser promptement l’essentiel de mon action ; me renseigner, et trouver un biais pour neutraliser la menace dans sa globalité. Ça ne sera pas chose simple ; comment saisir la « justice », alors que ses propres acteurs seraient impliqués ?…
Deux autres problèmes se posent immédiatement à moi ; l’enfant n’est plus scolarisé, et la mère doit s’affranchir de sa « dette » envers ce qui se prétend être notre justice, à travers une entrevue avec un juge d’application des peines qui définira avec elle les modalités d’exécution de ses deux mois de prison.
Le docteur SAUTAI, d’ARGELES, ne se dégonfle pas.
Selon lui, l’état de santé de l’enfant comme de la maman, en raison de cette terrible situation, nécessite un repos total, et à l’écart de toute agression psychologique de plusieurs semaines ; le harcèlement de l’ex-mari au domicile de la petite famille est d’actualité car impuni.
Le docteur est d’une bonne fois totale, et ses certificats sont indiscutablement indispensables à la protection de l’état de santé psychique des personnes concernées, ainsi livrées à elles-mêmes par un appareil judiciaire curieusement défaillant.
Ce docteur a d’ailleurs fait un signalement comme le prévoit la Loi, suite à la consultation du petit Vincent, et aux déclarations qui en sont ressorties.
Tout le monde ne peut pas, dans ce dossier sordide, se prétendre hors de cause d’une procédure pour « omission de porter assistance ».
Pourtant, quand on connaît le système, on sait que ça ne sont pas les toubibs corrompus ou les pleutres qui risquent les pires ennuis, mais bien quelqu’un qui fait son job comme ce médecin là…
Ce premier soucis est réglé ; il n’est pas moindre, car le fait de délocaliser cette famille le temps d’agir est dangereux ; car c’est sur ce point, je le sais, que l’on va tenter d’insinuer que ceux qui aident ce gamin son coupables d’une quelconque soustraction de mineur.
La mère a déjà fait les frais de cette instrumentalisation de l’appareil judiciaire,
injustement condamnée à de la prison ferme pour avoir voulu protéger son enfant, à la place de l’appareil judiciaire dont c’est le stricte devoir.
Mon enquête préliminaire s’avèrera formelle sur ce point ; cette « défaillance » de la « justice », trahissant un climat d’une opacité extrêmement suspecte à défaut d’autre chose.
Maintenant, je peux commencer cette enquête préliminaire, en associant l’étude des pièces remises par Myriam à son témoignage et à celui de Vincent.
( Vous pourrez prendre connaissance de toutes les pièces jointes du dossier, en cliquant sur les mots en couleur qui les signalent).
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HISTORIQUE :
Myriam ROIG épouse François Xavier TANYERES en avril 1993.
Ils ont un petit garçon le 20 septembre 1996, enfant unique.
Myriam qui subit les violences physiques de la part de son mari, se sépare de son mari en 1998.
Cette même année, Rose MONTSERRAT – ROIG, la mère de Myriam, chez qui toute la famille réside, y compris François Xavier TANYERES, est victime avec sa fille des violences de l’individu ; les gendarmes interviennent à son domicile et obtiennent de celui-ci qu’il quitte les lieux, où, en raison de la séparation établie, il n’a rien à faire.Un certificat médical ( PJ 2 )est effectué le 25 septembre 1998 assorti d’une ITT de 15 jours. Des radiographies que je n’ai pas vues feraient état de quatre côtes cassées.
J’ai interviewé Jean-Luc ROIG, le frère de Myriam, qui m’a confirmé cet épisode pour y avoir assisté et être intervenu pour secourir sa mère.
Il m’a également relaté d’autres anecdotes où il a eu à intervenir pour protéger sa sœur des coups de son mari.
Les gendarmes qui sont intervenus ce jour là auraient déconseillé aux intéressées de porter plainte pour ne pas nuire à l’avenir de l’enfant…Le divorce ( PJ 3a – h ) est prononcé le 23 novembre 2000, confirmé le 20 mars 2002, aux torts du mari.
L’autorité parentale est attribuée aux deux parents, la résidence fixée chez la mère et un droit de visite et d’hébergement les 1ers, 3ème et 5ème de chaque mois du samedi 14 heures au dimanche 19 heures, la première moitié des vacances scolaires, les années paires et la seconde moitié les années impaires, est accordé au père.
En décembre 2000, Myriam s’adresse à l’association « l’Eléphant Vert », redoutant que son fils ne continue à subir les violences de son père durant ses droits de visite et d’hébergement ; en effet, le premier week-end où le père a récupéré son fils, celui-ci est revenu avec des ecchymoses sur le bas du dos, racontant à sa mère que son père lui avait donné des coups de pieds.
En outre, François Xavier TANYERES viendrait harceler la famille à son domicile, et jeter des pierres sur les volets de la chambre de Vincent, depuis le jardin ; Myriam ROIG a saisi la brigade de gendarmerie de RIVESALTES qui n’y donna aucune suite.
Vincent, qui a ans, est terrorisé à l’idée de voir son père et fait des crises quand celui-ci vient le chercher ; la première trace écrite que j’ai retrouvée de cet état de fait est un certificat médical en date du 15 décembre 2000, effectué par le docteur E.J. LEBART - PJ 4 - pour une otite, mais qui tient à signaler à cette occasion que son jeune patient refuse de se rendre au domicile de son père.
L’association l’Eléphant Vert effectue un signalement au sujet des violences subies par Vincent ; une fiche de liaison – PJ 5 a) – b) – c) – d) - émanant de madame MANGAS Annie du Conseil Général à la Mission Enfance Famille, suite à ce signalement, nous apporte les éléments suivants :
« - Les craintes de Mme ROIG se sont avéré justifiées ; car le premier week-end où le père a pris Vincent, l’enfant est revenu avec des traces de coups (hématomes au bas du dos) et a dit à sa mère que son père lui avait donné des coups de pied. A ce jour, Mme ROIG a fait appel à l’ordonnance de garde demandant que Mr TANYERES puisse voir son fils uniquement en présence d’un tiers. L’enfant est suivi régulièrement par le docteur IBANEZ à PERPIGNAN. Madame ROIG met tout en place afin d’assurer la protection et l’équilibre de son fils. Elle a informé la gendarmerie que Mr TANYERES vient régulièrement jeter des cailloux contre les volets de la chambre de Vincent (les impacts sont visibles). Madame ROIG a même fait appel aux services d’un détective privé afin de constater les agissements de son ex-conjoint et pouvoir faire intervenir la gendarmerie. A ce jour, il est clair que le comportement du père de Vincent ne peut que perturber l’enfant. Ce dernier refuse d’ailleurs de retourner chez son père.
Avec l’accord de son avocat et de la gendarmerie, l’intéressée ne lui confie plus l’enfant jusqu’à la révision de l’ordonnance de garde. »
Myriam ROIG suit ces conseils, et suite à la plainte de son ex-mari est condamnée une première fois à une amende pour non présentation d’enfant le 7 juin 2001, malgré la transmission de certificats médicaux ayant été effectués suite à des coups portés sur Vincent par son père ; cette sentence sera confirmée par la Cour d’appel de MONTPELLIER le 25 avril 2002.
Et il n’est pas besoin d’aller plus loin pour comprendre que l’appareil judiciaire est gravement compromis ; en effet, il a pour mission de traiter les affaires par ordre de gravité et par ordre chronologique de survenance ! Comment ses acteurs peuvent-ils s’expliquer sur le fait que les plaintes contre un homme n’aboutissent jamais malgré la gravité des faits dénoncés, mais que lorsque celui-ci saisit à son tour la justice procédant à ce que la législateur en l’occurrence désigne sous la terminologie de « plainte abusive », il ait gain de cause, systématiquement ?
Le 5 novembre 2001, monsieur, le psychologue clinicien J.L. BARDOT – PJ 6 - expert près la Cour d’appel de MONTPELLIER, effectue un examen de Vincent et écrit : « - Vincent, tout juste âgé de 5 ans objective au test de WESCHLER un très bon potentiel intellectuel (WISC – Q.I. : 119)et, au test de RORSCHACH, se singularise par un indice d’anxiété significatif…on ne saurait considérer pour autant comme pure affabulation certaines doléances de Vincent quant aux conditions d’accueil et peut-être au comportement du père. Bien entendu, seule une enquête sociale, voire un examen de Mr TANYERES, permettrait d’objectiver les dires de Vincent qui malgré tout, par son importante anxiété engendrée par des faits réels et/ou fantasmés, justifient d’une certaine prudence et vigilance dans les modalités concrètes du droit de visite et d’hébergement octroyé à Mr TANYERES… »
Le 18 décembre 2001, c’est le docteur Christophe DACLIN – PJ 7 - qui écrit au juge des enfants de PERPIGNAN ; Il décrit des violences et des sévices psychologiques qui lui ont été rapportés par l’enfant, et précise ; « - J’ai rencontré son père, qui m’a transmis les conclusions d’une expertise remise au substitut du Procureur de la République le 14 mai 2001. Celle-ci relate des faits similaires sans remettre en question le droit de garde du père. » C’est au Juge des Enfants qu’il s’adresse le 26 avril 2002 – PJ 8 - ; « - Vincent entretient avec son père une relation très conflictuelle, relate des sévices physiques mineurs, me fait part de sa terreur par rapport au père ; il me parle de son incompréhension par rapport au monde des adultes, qui tous acquiescent quand il parle de ses problèmes, mais qui ne font rien pour lui. Son père apparaît froid et distant, argumente de ses seules photos qui témoigneraient du bien-être de son fils quand il l’accueille…la situation de Vincent chez son père me paraît particulièrement néfaste à son développement psychologique .»
Le 2 juillet 2002, Myriam dépose à nouveau plainte contre son ex-mari pour les violences qu’il fait subir à son fils. Elle sera classée sans suite…
Nous retrouvons un rapport d’impression – PJ – 9a) – b) – c) - qui relate la maltraitance et les violences psychologiques et physiques que l’enfant dit subir de la part de son père et de la compagne de celui-ci, qui commence par ; « Souffrance morale…me fait part d’une violence physique et psychique de la part de son père. N’est pas entendu par la justice ». Dans ses propos, Vincent fait allusion à d’autres enfants dont il aurait parlé à un éducateur, reprochant à celui-ci de na pas l’avoir cru « il peut pas dire que les enfants n’existent pas parce qu’il a pas fouillé la maison ; s’il vient plus souvent, il verra que je suis dans un placard… ».
Vincent a souvent fait allusion à des enfants inconnus, dont un petit garçon qui se faisait appelé également Vincent, mais qui porterait en réalité un autre prénom, et que François Xavier TANYERES semblait faire passer pour son propre fils ; cet enfant jouait souvent dans la piscine et effectuait des sorties avec le couple, tandis que lui était punis… L’existence de cet enfant a été systématiquement attribué à un phantasme de Vincent, au même titre que les graves accusations qu’il tient ; or, il se trouve que j’ai retrouvé l’objet de la soit disant affabulation dans le rapport du détective privé – PJ 10a) – b) – c) – d) – BERTON, en date du 02 juillet 2005 ; « Durant la soirée et la journée du dimanche, nous n’avons pas aperçu l’enfant, alors que dans l’après midi du dimanche, le surveillé était dans la piscine qui est exposée devant la villa en présence d’un autre enfant d’une dizaine d’année ; lui aussi se baigne, mais ce n’est pas son fils ».
Il ne peut s’agir du demi frère de Vincent, celui étant âgé d’environ 3 ans au moment de l’enquête du détective.
Deux enseignantes effectuent des attestations témoignant du mal-être et des troubles psychiques de Vincent, entravent ses apprentissages ; elles relatent notamment le rejet exprimé par Vincent vis à vis du père.D’autres attestations – PJ 11 a) – b) – c) – d) – d) – e) - , remplies dans les formes légales par des voisins directes de la famille ROIG, témoignent des drames provoqués par les départs de l’enfant chez le père, avec la violence de celui-ci en réponse au refus de l’enfant. Les fugues de celui-ci sont également évoquées à travers ces témoignages datant de 2003 . Vincent a 6 ans.
Le docteur DACLIN, qui suit avec assiduité l’enfant, rédige le certificat du 29.7. 2003 – PJ 12 a) – b) – c) – d) -, dans lequel il dit ; « - Dans l’attente du jugement en référé du lundi 4 août, il est préférable que l’enfant reste chez sa mère. »
Le Tribunal de Grande Instance de PERPIGNAN rend son verdict à l’occasion de l’audience du 12 août 2003– PJ 13 a) – b) – c) – d) – e) – f) – g) -, à travers le jugement de Patricia GAUBERT, juge aux affaires familiales.
Dans son commentaire, ce juge dit :
« que le docteur DACLIN qui suit régulièrement Vincent, fait état des violences qui lui sont rapportées par l’enfant tout au long de ses entretiens ; que Vincent vient dernièrement de lui avouer, ainsi qu’au médecin désigné par le Juge des Enfants de ce qu’il recevait des coups dans les testicules et dormait systématiquement par terre sur le carrelage et dans le garage lorsqu’il était chez son père ; que Vincent était victime de brûlures au deuxième degré au poignet droit, le 10 mars 2003 ; que l’ensemble de ces faits justifient en l’état de la frayeur et de la panique de l’enfant la suspension du droit de visite et d’hébergement du père » ,
et poursuit un peu plus loin :
« …Une procédure pénale a même été enclenchée à la suite du refus de Mme ROIG de remettre l’enfant en février 2001, en se basant sur un certificat médical…faisant état de deux hématomes situés au dessus du sacrum et de chaque côté de celui-ci…que ce certificat médical en dehors de tout autre élément ne permet pas de démontrer une quelconque violence de M.TANYERES sur Vincent…toutes les photos produites par le père démontrent qu’il entretient avec son fils une relation affective complice et structurante… l’enquête relative aux faits de violence du père n’a donnée lieu à aucune poursuite alors qu’en revanche Mme ROIG a été condamnée pour le délit de non présentation d’enfant…L’expert BARDOT qui a examiné l’enfant à deux reprises suite aux violences dénoncées par la mère, a indiqué dans un rapport du 14 mai 2001 que Vincent « veut témoigner de la méchanceté de son père sans toutefois fournir d’éléments véritablement probant »…le 2 juillet 2002, quelques jours avant l’exercice par le père de son droit de visite…Myriam ROIG a déposé plainte contre François TANYERES pour violences sur Vincent ; cette plainte a été classée sans suite pour absence d’infractions, les policiers chargés de l’enquête ayant notamment relevé que l’enfant était visiblement manipulé et conditionné par sa mère au préjudice du père et que les égratignures qu’il présentait ne paraissaient pas être compatibles avec les gifles qui lui auraient été administrées par François TANYERES. Pour le reste, Myriam ROIG verse aux débats un certificat médical du docteur CHAYET du 10 mars 2003, qui a constaté que l’enfant présentait une brûlure du poignet droit au deuxième degré et un certificat du docteur PARROT en date du 16 mars 2003, qui indique que Vincent se plaint d’une douleur dans les testicules et constate une légère rougeur. Ces éléments sont insuffisants pour caractériser la violence prétendue du père, alors qu’il n’est pas démontré par ailleurs que l’enfant se trouvait chez lui aux dates précitées… Il sera simplement rappelé à François TANYERES que la fragilité constatée de l’enfant lui impose de prendre toutes les précautions avec lui et de ne pas faire usage de la force.
Myriam ROIG produit enfin un document quelque peu étonnant, établit par le docteur DACLIN, médecin psychiatre qui suit l’enfant…dans lequel le médecin ne semble pas s’être interrogé sur la violation du secret médical en dépit de l’exercice conjoint de l’autorité parentale par les deux parents, relate sans analyse particulière les dires de l’enfant.
« Il ressort de ce document, que Vincent, comme il l’a fait jusqu’à présent se plaint de l’attitude de son père et de sa violence prétendue. Ainsi, il indique notamment que son père et sa compagne Virginie le frappent, l’enferment dans le placard, lui font manger des boîtes du chat et du chien dans une gamelle. Les propos tenus par Vincent sont confus, fragmentés et peu précis. »
J’arrête là cet étalage de cynisme et de mauvaise fois témoignant de la partialité totale de cette prétendue juge aux affaires familiales, pour en venir à sa décision qui est de condamner Myriam ROIG à 400 euros d’amende, sans inquiéter le moins du monde François Xavier TANYERES. Si l’enfant est bien victime, son bourreau peut continuer sereinement.
Ainsi, nous avons une nouvelle magistrate qui prend ouvertement position, et contre tout principe sacré en matière de justice, pour un homme soupçonné des pires mauvais traitements sur son propre fils ; quelle explication peut-il y avoir ?
Le détective privé BERTON, mandaté par Myriam ROIG pour surveiller le déroulement des gardes de son fils chez son père, relate sans équivoque des violences physiques sérieuses subies par Vincent de la part de son père, dont il a été le témoin directe à l’occasion de sa surveillance.
Nous sommes en juin 2005 ; l’enfant, qui refusait de quitter son domicile avec son père, PJ photo du détective - a été roué de coups par celui-ci.
A son retour, Myriam ROIG l’amène aux urgences du centre hospitalier Saint Jean de PERPIGNAN ; qui lui évalue une ITT de deux jours accompagnée d’une mention « enfant battu », soulignée deux fois.
Forte de ces nouveaux éléments, Myriam ROIG dépose une nouvelle fois plainte auprès de la brigade de gendarmerie de RIVESALTES, le 4 juillet 2005.
Le 7 juillet 2005, PJ 14 a) – b) - le docteur MICALEF, médecin légiste à l’unité médico judiciaire du même centre constate les traces de coups et confirme la compatibilité de celles-ci avec les dires de l’enfant, mais constate également la probabilité d’une maltraitance psychologique, d’un défaut de soin et d’alimentation.
Pourtant, aucune suite ne sera donnée à cette nouvelle plainte directe.
Comment peut-on expliquer qu’aucune suite ne soit donnée à une plainte aussi grave ?
Les gendarmes couvrent-ils le père de Vincent ? A moins que ça ne soit le procureur ? Car, comment peut-on expliquer autrement ce « dénis de justice » aggravé ? Comment peut-on expliquer cette « non assistance à personne en danger », concernant un enfant, qui, du coup, continuerait de subir de tels sévices ?
Une nouvelle fois, Myriam ROIG dépose une assignation en référés PJ 15 a) – b) – c) – d) – e) - devant le juge des affaires familiales ; le 20.9.2005, PJ 16 a) – b) – c) – d) -, ce sera Anne BERRUT, vice présidente, Juge aux Affaires Familiales, qui, ordonnant une communication des différentes mesures d’investigations prises dans le cadre du jugement d’assistance éducative et du dernier rapport effectué par l’éducateur en milieu ouvert, motivera son inepte décision sur le ton suivant ;
« - la mère continuant, dans une relation toujours fusionnelle, à pousser son enfant à craindre son père sans raison objective. S’il est établit que les fugues que Vincent avait déjà tentées au cours de l’été 2004, ont repris pendant les vacances d’été 2005, ce qui a entraîné notamment une riposte violente de son père… ».
Notez bien que si l’on tente ici de rendre légitime la violence du père, on la reconnaît implicitement ; mais il est manifestement établit que ce dernier ne doit pas être inquiété ; cela s’appelle de la complicité pure et simple, ainsi que de la non assistance à personne en danger par personne dépositaire de l’autorité publique.
Notez également le parti pris totale de cette magistrate, qui se permet de présenter les arguments du père comme vérité établie ; pourquoi, madame BERRUT viole-t-elle ainsi la Loi pour protéger cet homme de la sorte ? De quelle façon cet individu tient-il à ses ordres tous ces gendarmes et magistrats ?…
Vincent reste entre temps chez sa mère et sa grand-mère, et se dégageant des menaces qui pèsent sur lui au cas où il « parlerait », se livre à cette dernière.
Et, le récit qui m’a été rapporté par la grand-mère, confirmé par le gosse, sur la façon dont ils ont tous deux mis la maman face à la vérité, m’a depuis le début laissé une désagréable impression, indicible et malsaine.
C’est la grand-mère qui pousse l’enfant, un beau jour, à « parler » à sa mère ; il avoue dans un premier temps avoir été violé ; sans que sa mère ne le croit, et sans qu’il ait le courage d’en dire plus. Mais, sans semble-il, que sa mère se mette en demeure de tirer sans délais cette affaire gravissime au clair…
Et il se dégage de cet épisode une confusion, sur des questions qui ne sont pas anodines ; aux vues des témoignages rapportés par les attestations de témoin (PJ 11), comment se fait-il que la mère ne se soit pas inquiété plus tôt, elle-même, d’un tel comportement de son fils, si terrorisé face à son père ? Et pourquoi la mère fut-elle si hermétique aux révélations de son fils, alors qu’elle connaissait déjà la violence de son ex-conjoint ?
Car, toujours d’après leur propre témoignage, ça n’est que plus tard que l’enfant avoue que c’était son propre père qui l’avait violé, et à plusieurs reprises, à chaque début d’hébergement par celui-ci.
Myriam ROIG, horrifiée, n’arrive toujours pas à – ou ne veut toujours pas ! - croire totalement son fils ; c’est tellement énorme ! Le conflit éclate avec sa propre mère, Rose, qui n’émet aucune réserve sur les terribles révélations de son petit-fils, car ayant déjà un doute depuis quelques temps, doute sujet de querelles auxquelles j’ai assisté plus tard, entre la mère et la fille.
Finalement, abasourdie par l’horreur de cette évocation, et convaincue par sa mère qu’elle doit agir, Myriam accompagne son fils à une expertise médicale ; le médecin se serait borné à une auscultation visuelle, sans effectuer de radiographie de l’anus, ce qui constitue une faute sérieuse, et aurait déclaré verbalement qu’il y avait 99 % de chance que l’enfant ait bien été sodomisé, mais qu’il ne pouvait pas le prouver.
Myriam ROIG retourne alors déposer une plainte directe à la brigade de gendarmerie de Rivesaltes ; le gendarme qui l’a reçue se serait livré à une pathétique comédie, sans croire un mot de cette déclaration, mais lui demandant ses mensurations pour l’uniforme qui lui serait nécessaire prochainement en maison d’arrêt…
Vincent m’a raconté quant à lui que ce gendarme l’a traité de menteur, et a refusé de l’écouter. Plus tard, devant la caméra du service, il se serait tu, bloqué… Voilà comment on clôture une enquête gênante…
Le 5 novembre 2005, le psychologue clinicien expert près la Cour d’Appel de MONTPELLIER Jean-Louis BARDOT effectue un nouvel examen psychologique PJ 17 a) – b) – c) - de l’enfant ; les mêmes récits de violences physiques et psychologiques sont évoqués, avec plus de précision quant à la participation de la concubine de son père. Un Q.I de 120 lui est trouvé.
Dans sa conclusion, le praticien dit ; « - Il exprime une souffrance qui est son réel ressenti avec la résignation d’une victime impuissante…Une souffrance qui justifierait, pour en comprendre l’origine et les déterminants, des investigations étendues à l’ensemble de la famille sachant que sans ce préalable contraindre le mineur au droit de visite et d’hébergement au domicile paternel mènerait à l’échec. »
Dans son jugement du 1.2.2006 ; PJ 18 a) – b) -, Nicole MORIAMEZ, Vice Présidente chargée du Tribunal pour Enfants au Tribunal de Grande Instance de PERPIGNAN, ordonne le classement de la procédure de maintien en milieu éducatif ouvert, déclarant qu’elle « a manifestement atteint ses limites…l’attitude de rejet de l’enfant à l’égard de son père n’a pas évolué ; faute d’une véritable collaboration de la mère… » faisant état au passage de son « immaturité générant une relation fusionnelle avec son fils. »
Une de plus…
Entre temps, suivant les conseils que lui aurait prodigués sa nouvelle avocate, Valérie DELHAYE-LAMBERT, Myriam ROIG ne remet pas son enfant au père, convaincue que cette fois, les démarches pénales et judiciaires en cours lui permettent d’agir de la sorte ; elle doit protéger son fils, qui la supplie de ne plus le laisser approcher par son père.
Et, sans le savoir de façon formelle, la mère de famille ne fait que se soumettre - enfin !…- à une obligation légale, qui est de protéger son enfant par toute mesure qu’elle jugerait nécessaire, en l’absence de réaction de l’appareil judiciaire. Le Code Pénal est clair sur ce point ; et la Convention de New-York – ratifiée par la France, est-il besoin de le rappeler ? – renforce cette obligation légale à travers son article 19 ; Myriam ROIG, une fois informée par son enfant du risque latent que celui-ci court, ne pouvait pas agir autrement.
Il existe même une jurisprudence en Cassation, qui confirme que l’obligation d’appliquer le principe de précaution le temps d’une enquête, passe avant le droit de visite d’un géniteur soupçonné d’agression sexuelle sur son enfant.
Seulement voilà ; si la « justice » manque à ses devoirs les plus élémentaires en l’occurrence, reconnaître à Myriam ce droit indiscutable reviendrait à reconnaître que ses acteurs n’on pas fait leur job, avec toutes les interrogations que cela susciterait du coup…
L’ex-mari contre attaque à nouveau avec une plainte pour non présentation d’enfant.
Myriam est convoquée une première fois par le commissariat de police de Perpignan ; le fonctionnaire qui la reçoit prend en compte les éléments avancés par la mère suffisamment au sérieux pour lui annoncer qu’aucune suite ne sera donnée.
Mais François Xavier TANYERES n’en reste pas là, et s’adresse à la brigade de gendarmerie de RIVESALTES ; au final, l’homme réussit à faire à nouveau condamner son ex-femme, et cette fois à deux mois de prison ferme !
Pourtant, comme je ne cesserai de le rabâcher, la justice se doit de traiter les affaires suivant leur gravité, et par ordre chronologique de survenance ! Et quel acharnement, quelle disproportion ! Deux mois fermes, pour non présentation d’enfant, dans un tel contexte, ça n’est pas de la justice, mais du terrorisme !…
Et François Xavier TANYERES est très bien protégé ! Par un appareil judiciaire dont les acteurs acceptent de se compromettre en profondeur, très gravement, irradiant insidieusement de nouveaux acteurs qui font passer des règles de protectionnisme intra-corporatives avant celles prévues par la Loi, en reniant les principes les plus élémentaires, les plus sacrés, de notre Justice… … Pourquoi ? Et jusqu’où ira cette irradiation ?
Maître Valérie DELHAYE-LAMBERT, toujours d’aussi bon conseils, convainc Myriam ROIG de ne pas interjeter appel…
Le piège se referme, corruption oblige…
(Récemment interrogé par un journaliste, le procureur DRENO utilisa le fait que Myriam ROIG n’ait pas interjeté appel, pour expliquer sa décision de faire appliquer plus tard, à l’occasion d’un piège qu’il tendit à cette femme, cette inique décision de « justice », sans lui permettre de solliciter le moindre aménagement de peine.)
Un nouveau bilan psychologique PJ 19 a) – b) – c) – d) – e) – f) - est effectué par le docteur en psychologie Claudine BOURGEOIS-PARENTY, le 06 09 2006, qui dit « - Vincent exprime sa peur que le Tribunal l’oblige à retourner vivre chez « François »…à chaque entretient, cette peur est à nouveau exprimée, sorte d’idée envahissante qui pourrait correspondre aux suites d’un choc psychologique…Au total, Vincent apparaît comme un enfant traumatisé psychologiquement, dont l’enfance a été abîmée… ».
Le 20 avril 2006, madame BERRUT, Juge aux Affaires Familiales ordonne le maintien du droit de visite libre pour le père, jusqu’à ce que soit statué la mise en place d’un point-rencontre comme mesure d’aménagement du droit de visite du père, qui s’en trouverait restreint à un samedi par mois, et uniquement en ce point-rencontre.
Elle impose la rencontre d’un médiateur à Myriam ROIG, et maintient provisoirement l’exercice conjoint de l’autorité parentale et la résidence de l’enfant chez sa mère.
Les apparences sont sauvées, le temps de retourner la situation contre l’enfant et sa mère ; en effet, la magistrate demande également l’expertise des parties par le docteur Claude AIGUEVIVES, pédopsychiatre expert près la Cour d’Appel de MONTPELLIER…
Et là, intervient l’arme secrète de l’appareil judiciaire, quand il faut faire taire des victimes trop gênantes, ou des « plaignants » trop insistants de voir rendue une justice qui n’appartient qu’aux puissants, ou aux « initiés » ; l’expertise psychiatrique, menée par un « frère », ou en tous cas un pion aux ordres, dont la mission est de détruire la crédibilité des dits témoins gênants.
Cette « expertise » du docteur AIGUEVIVES PJ 20 de a) à w) - ne comporte déjà pas de test de Q.I. ; et en l’absence de ce test, malgré les nombreuses attestations de l’intelligence de l’enfant, l’ « expert » déclare « ce grand enfant a une intelligence dans les limites de la normale ».
Le « pédopsychiatre » commence son rapport par une chronologie des faits incomplète à la décharge du père, ne retenant que des éléments qui ont – à tort – été retenus contre la mère, dénotant immédiatement sa partialité.
Il écrit ensuite ; « - Par plainte de madame ROIG Myriam, une procédure pénale a été ouverte le 29 octobre 2005 et clôturée le 11 mars 2006 pour des faits d’agressions sexuelles ».
A cet instant précis, il est évident que, puisque l’affaire est clôturée, son intervention ne peut avoir pour objet que de descendre en flèche la partie plaignante ; nous avons la preuve qu’il ne s’agit que d’une mascarade pour justifier à posteriori le fait qu’il n’y ait pas eu de réelle enquête, puisque entre le 29 octobre 2005, date du dépôt de plainte, et le 11 mars 2006, aucune vérification au domicile du père n’a été ordonnée par le Parquet.
Il continue ; « - Les allégations de Vincent, - PJ 21- âgé de 9 ans, selon lesquelles il a été victime de viols de la part de son père, n’ont pas été confirmées, les examens médico-psychologiques et pédo-psychiatriques n’ont révélé aucun fait de viol ou d’agression sexuelle ».
Forcément ; les examens médico-psychologiques n’ont pas été faits correctement, puisqu’il ne comprennent pas de radiographie… …Quand à l’examen pédo-psychiatrique réalisé par le docteur GRAUD-ESPEL, le passage cité dénote la même orientation partiale ; « Vincent refuse de rencontrer Monsieur François TANYERES, son père, par loyauté à l’égard de sa mère et en raison de l’impuissance de celle-ci à arrêter les visites, il n’hésite pas à inventer des sévices invraisemblables pour échapper à une obligation que sa mère ne supporterait pas »…
Depuis quand, d’ailleurs, une expertise psy peut-elle attester ou non du viol commis sur une victime ? Ne serait-ce pas du côté de l’agresseur présumé qu’il faudrait chercher les indices, et sur un plan plus cartésien que cette ridicule mode de l’expertise psy ?
A l’origine, l’expertise psy servait à comprendre un acte, après que celui-ci ait été attesté par une enquête ; mais l’expertise psy a remplacé l’enquête subrepticement, dans les cas de plus en plus nombreux où une justice instrumentalisée, pour ne pas dire corrompue, cherche non plus la vérité, mais à étouffer celle-ci.
Pour revenir sur le travail de cet « expert » AIGUEVIVES, sa pathologie est inquiétante, quand il écrit de Vincent ; « il est dans la jouissance chaque fois qu’il peut contrer les arguments paternels » ; le terme de « jouissance » employé pour un enfant de dix ans, même pour évoquer une perversion psychologique – car c’est bien de cela qu’il semble s’agir – me paraît plus que déplacé. Il évoque :
« une abondance mythomaniaque…de graves fabulations qui progressivement avec le temps, suscitent des confusions de mémoire…l’enfant parvient à s’auto-suggérer que cela a pu exister…nos réserves d’expert sur la crédibilité des dires de ce garçon ont eu pour effet de stimuler l’imaginaire mythomaniaque de Vincent…l’enfant répète les mêmes minauderies…C’est dans cet émotionnel maternel fortement perturbé que s’est construit psychiquement Vincent. Aujourd’hui, comme l’écrit justement un de nos collègues experts, le docteur GRAU-ESPEL, cet enfant met en acte les représentations psychiques maternelles. Vincent est dépendant de liens préœdipiens non élaborés, il met en scène les phantasmes maternels car pour l’instant ce grand enfant ne peut pas s’autoriser à écorner la loyauté affective qui le relie à sa maman…syndrome d’aliénation parentale (mère/fils)…un grand enfant plutôt de forte corpulence…ce grand enfant parle comme un adulte…s’assigne à une fonction, celle de témoin à charge contre son père…Vincent écrit « François…il s’est enlevé le pantalon et le caleçon et s’est mis de la pommade blanche transparente sur son zizi…il m’a pris, il m’a plaqué par terre…il m’a mis une gifle et m’a tiré par le bras…il a mis son pied sur mon dos et m’a baissé le pantalon et m’a mis une autre pommade sur mes fesses…il rigolait, moi je pleurais…il s’est couché sur moi et a commencé à bouger de droite à gauche et de haut en bas…j’ai senti mes fesses mouillées, comme un robinet, j’avais très mal aux fesses…moi je pleurais et il continuait…plus tard quand Virginie rentre, il lui a dit qu’il m’avait baisé, j’avais mal aux fesses, j’avais encore les fesses mouillées…j’avais un liquide couleur jaunâtre…il l’a dit à toute sa famille et à ses amis qu’il m’avait baisé, il m’a dit que si je disais il recommencerait il me tuerait comme il l’a fait au chien…mon père m’a baisé à plusieurs fois » :
« …En ma présence mon père en a parlé à Mimie, Charles, Olivier, le frère de papa, » - il ne prononce jamais ce mot : « papa », pas plus que le mot « père » - « …Stéphanie, Gilles, le copain à François, Frédéric, Germain…par la suite, ils se sont tous moqué de moi car j’avais été baisé par mon père » : une fois de plus, AIGUEVIVES emploi un mot que Vincent ne prononce jamais… Il met en NB : « Nous expliquons à Vincent que son récit nous semble incohérent car il paraît invraisemblable que son papa se soit félicité d’avoir violé son fils en présence d’autant de témoins. Nous expliquons à ce grand garçon – décidément, il apprécie le terme de « grand garçon » ! – quelles sont les conséquences prévisibles de tels propos… Vincent a été aliéné à sa mère, peut-être à sa grand-mère…le récit de cet enfant est à expression mythomaniaque…manipulation psychologiques subies durant la première enfance…Vincent souhaite rester l’unique objet de satisfaction de sa mère…il tente de nous séduire par des histoires rocambolesques…il investit au bénéfice de sa mère une fonction de justicier à l’encontre du père, ce grand garçon – décidément !- se transforme en procureur de l’autorité paternelle…»
Je ne sais pas ce que vous pensez, chers lecteurs, de cet étalage de psychologie à deux balles, mais je pense pour ma part de cet « expert », que non seulement il est certainement corrompu, mais que de surcroît c’est un grand malade…
En revanche, il présente le père de façon très avantageuse ; « François TANYERES reconnaît avoir toujours mis en priorité son travail » ; comprenez ; c’est son seul défaut. « Nous observons que Monsieur François TANYERES conserve un bon discernement quand il fait le récit de ses relations avec Myriam ROIG…Ce père met en lumière la place occupée par la grand-mère maternelle de Vincent : « C’est elle qui décide et qui dirige » ; notez qu’il ne témoigne aucun doute quant aux propos de « ce père »… Au contraire, il lui est reconnaissant de l’aide qu’il lui apporte en terme de lumière ! « Il est titulaire d’un bac F1…diplômé de robotique…chef d’entreprise d’une société qu’il a créée lui-même…une vie professionnelle dynamique…de nombreux déplacements à l’étranger…durant l’entretien nous remarquons que Monsieur François TANYERES est inquiet. Malgré la gravité des accusations que son fils porte contre lui, cette personne s’exprime ave beaucoup de discernement. Il analyse le contexte familial avec une certaine finesse…cette personne nous semble authentique…il n’exprime pas de haine…il s’interroge…il semble chercher des compromis pour ne pas mettre de l’huile sur le feu…considère qu’il est épié ou victime de manipulation…Cette personne a été à l’écoute de nos observations et attentif à nos remarques…les sentiments exprimés par ce père ne mettent pas en évidence de trait de caractère asocial pouvant porter atteinte à l’intérêt de son fils. Monsieur François TANYERES exprime des valeurs éducatives respectables… ».
Combien avez vous touché de cet individu, monsieur l’ « expert » ?…
Notre « expert » repart dans son analyse du conflit ; « Depuis la séparation du couple un rapprochement s’est instauré entre la mère et la grand-mère maternelle de Vincent . Des relations fusionnelles sont nées entre ces trois personnes. La place du père a été progressivement barrée. Depuis huit ans ce conflit reste très passionnel car il est alimenté par la pathologie de la mère et de l’enfant…Ce conflit échappe à la raison de Vincent car durant sa petite enfance il a été dépendant de l’émotionnel maternel (syndrome d’Aliénation Parentale). Nous considérons que Vincent TANYERES est en danger…Nous proposons un placement de ce petit garçon en maison d’enfant à caractère social…le placement en famille d’accueil ne nous semble pas souhaitable car cet enfant pourrait mettre en danger son placement…Nous proposons d’ouvrir très rapidement un droit de visites et d’hébergement un week-end sur deux au domicile du père…la fixation de la résidence principale de l’enfant au domicile du père ou au domicile de la mère pourra intervenir qu’après l’apaisement du conflit actuel… ».
La menace est on ne peut plus claire, et précise ; non seulement l’appareil judiciaire a décidé que le père devait être blanchi de toute accusation, mais qu’également il devait récupérer son fils ; la mission de « l’expert » consiste donc à servir de caution à cette sombre magouille…
………………………..
C’est juste après cet épisode que Myriam ROIG contacte maître Jean-Pierre JOSEPH du barreau de GRENOBLE, avocat membre du bureau de Politique de Vie. Nous sommes donc en septembre 2006.
Ce dernier conseille à sa cliente de prendre attache avec d’autres experts, sur la région. Elle contacte donc le psychologue-psychothérapeute Bernard PLANCHON, à GRENOBLE, qui effectue un bilan contradictoire, le bilan PLANCHON (PJ 1) .
Ce bilan commence par l’analyse du Q.I. de Vincent ; 132. Puis il fait ressortir les mêmes descriptions de viols, mauvais traitements ; l’enfant précise aussi avoir été drogué par son père, et donne des descriptions très précises sur la configuration particulière de la maison de son père, de ces caméras dans toutes les pièces, de la cache secrète où il dit avoir été souvent jeté, qui contenait des armes, dont une qui semblerait correspondre à la description d’une carabine à seringue hypodermique ; il évoque l’élevage de rats avec un étiquetage sur la queue, il parle des fameuses cassettes dont celle qui met en scène la mise à mort d’une fillette par un ami de son père.
Le praticien conclut avec un évident bon sens : « - Pourquoi l’affaire a été si vite classée sans faire les démarches nécessaires pour déterminer ce qui appartient à la réalité objective et ce qui serait de l’ordre du phantasme. Vu les nombreuses descriptions précises faites par Vincent, il est essentiel d’aller constater sur place, dans la maison de son père, s’il affabule ou pas ! C’est vraiment indispensable ! Quoi qu’il advienne, vu la situation, le forcer à rencontrer son père ne peut que le détériorer psychiquement… ».
Le psy prend tout de même quelque précaution, avançant que :
« La récente affaire d’Outreau montre que la parole des enfants n’est pas toujours crédible et que condamner sans preuves absolues objectives peut conduire à de tragiques méprises ».
Merci, monsieur le psy ; mais cette appréciation n’est nullement de votre ressort ; normalement, la « justice » devrait être assez grande pour savoir ce qu’elle a à faire...
Merci tout de même de me permettre de préciser, une fois de plus, qu’il n’a jamais été question de condamner qui que ce soit sans preuve - comme cela a été fait contre le petit Vincent -, mais de faire procéder à une enquête ! Et pas une enquête bâclée et truquée; une vrai enquête, vous savez, comme on en voit dans les films ! Avec une ou plusieurs perquisitions, et des interrogatoires, et des confrontations ! Mais, il faut croire que le petit Vincent n’en est pas digne, et qu’il n’a que le droit de souffrir en silence et d’être placé à la DDASS, en attendant… … « mieux » !.
Merci encore de faire allusion à cette affaire d’Outreau ; voilà un des plus remarquables exemples de manipulation par l’appareil judiciaire des « masses » que nous sommes, dans le but de se protéger ! Moi, je n’appelle pas ça « l’affaire d’Outreau », mais le « bouclier d’Outreau »…
Ainsi donc, depuis qu’un jeune magistrat inexpérimenté a endossé une pagaille monstre permettant d’innocenter tout notable dans cette affaire, on nous lave le cerveau sur un ton triomphant, en nous parlant de cette « preuve », que « depuis », il ne faut plus écouter la parole des enfants ! Parce que celles d’adultes vaudraient mieux, peut-être ?!
Non ! Il n’y a pas de jurisprudence de cette sorte ! Pas plus que les pourcentages annoncés par cette même corporation - qui prétendent que la majorité des affaires de ce type ne seraient que des mensonges d’enfants - ne sont vrais ! Ben voyons ! C’est sur que si elles sont toutes traitées comme l’affaire Vincent, les « statistiques » ont raison…
En vérité, concernant les magistrats dont le cri du cœur est l’affaire d’Outreau, je prétend qu’il ne s’agit que de magistrats ou complètement stupides – ce qui pour cette profession est assez ennuyeux, surtout quand elle se donne le droit à l’ « intime conviction » pour envoyer les nôtres croupir des années en prison - ou de magistrats malhonnêtes, qui couvrent la pédophilie dans sa corporation !
Je vous attend pour votre accusation d’ « atteinte à l’honneur de la magistrature » ! Un bon procès public, avec de bons dossiers bien sordides, je ne demande pas mieux ! Et ça vous fera un peu de pub, comptez sur moi !
Bref ; revenons à la chronologie de l’affaire Vincent ; Plus récemment, le docteur Guy SAUTAI, d’ARGELES, écrit, pour avoir suivit l’enfant de longues heures :
« Il présente un Q.I. à 132…Il présente un imaginaire faible pour son âge ; il n’est pas affabulateur. Son état psychique autorise Vincent à être interrogé par la justice. »
Après avoir décortiqué toutes ces pièces que vous pourrez compulser, j’ai effectué une enquête sur le terrain, qui a commencé par une audition de Vincent, filmée avec son autorisation.
Celle-ci relate avec précision les mêmes éléments contenus dans les dernières expertises si contradictoires dans leur approche de ces éléments.
Je reviendrais largement sur le témoignage de Vincent car il donne, sans le savoir l’explication du comportement de l’appareil judiciaire…
Mon enquête a continué avec des interviews en caméra cachée de certaines personnes proches du dossier, sur PERPIGNAN où je suis resté plusieurs semaines. Je vous en réserve quelques passages...
J’ai été amené à faire les constatations suivantes – je nuance, il ne s’agit plus de ce qu’avançait la petite famille, mais bien de mes constatations ; et je précise que la consultation attentive des seules pièces jointes que je vous soumet, permet d’y arriver :
Que ce soit dans le cadre des plaintes directes pour coups sur l’enfant, harcèlement, ou celle pour viol sur mineur par ascendant légitime, les autorités locales font preuve d’une totale partialité en faveur du père ; à aucun moment celui-ci n’est inquiété au plan pénal, et pas la moindre vérification n’a été ordonnée par le Parquet de Perpignan.
- François Xavier TANYERES violentait son fils au moins depuis 1998, et également sa femme et sa belle-mère ; ces faits ont été constatés et suivis de la saisine des autorités, plainte classée sans suite
- Myriam ROIG a été condamnée à deux mois de prison ferme pour non présentation d’enfant ; il s’agissait d’une plainte déposée par son ex-mari, lorsque Myriam ROIG refusa de lui remettre Vincent. Myriam ROIG avait pourtant à sa décharge tous les éléments attestant des violences subies par l’enfant, une première plainte en cours pour coups et blessures sur l’enfant, une deuxième pour viol sur mineur de moins de quinze ans par ascendant légitime, et le refus catégorique de l’enfant, alors âgé de huit ans et demis, d’être mis en présence de son père, manifesté par des crises devant témoins, et des fugues. Myriam ROIG avait également à sa décharge la décision du juge des affaires familiales qui lui donna finalement raison entre temps, en lui accordant que le droit d’hébergement et de visite du père soit restreint à une visite en point-rencontre un samedi sur deux
- Le Parquet n’a pris aucune mesure pour protéger Vincent ; le Parquet à refusé de procéder à une enquête, et n’a aucunement motivé cette décision.
A ce stade, on ne peut que constater le dénis de justice, l’entrave à la manifestation de la vérité et l’omission de porter secours par personne dépositaire de l’autorité publique dont s’est rendu coupable le Procureur de la République de Perpignan.
Le témoignage de Vincent :
Nous sommes donc, Vincent, sa mère et sa grand-mère et moi-même, chez des amis, quelque part en France, courant octobre 2006.
J’ai pris la décision, avec les deux femmes, de permettre leur mise à l’écart de Perpignan et de ses représentants de la « justice », afin de les protéger et de rechercher des interlocuteurs non -corrompus, et compétents, dans le doute…
Doute qui s’estompera rapidement.
Vincent accepte de me livrer son témoignage, face à ma caméra ; il m’explique les mauvais traitements qu’il subissait de la part de son géniteur, et raconte ses curieux agissements.
Ainsi donc, l’individu collectionnerait des cassettes amateurs mettant en scène le viol d’enfants, et même leur mise à mort. Chez les « initiés », cela porte même un nom ; la « snuff-movie »… D’une précision redoutable, le garçon explique que la collection est numérotée de A à Y, avec une sous-numérotation de 1 à 3.
Vincent me raconte comment son père l’aurait forcé à visionner le passage de la cassette qu’il pense être la G-2 – dans un deuxième interview filmé, connu jusque là uniquement de lui et de moi, il se reprendra, pour préciser qu’il s’agissait de la cassette G-3, et non de la G-2 - ; cette cassette mettrait en scène une fillette de son âge, nue, et abattue par un homme qu’il dit reconnaître comme un ami de son père, le « colombien »… Il l’appèle ainsi car il l’aurait également vu sur une photo, au dos de laquelle on pourrait lire « in colombia »…
J’essaie de savoir ce qui justifiait cette séance vidéo forcée, et Vincent m’explique que son géniteur l’aurait menacé du même sort, au cas où il parlerait…
De quoi ? Ma question l’embarrasse ; il reste évasif, et refuse de rentrer dans les détails touchant aux viols. La seule fois où je précise ma question sur ce point, il se bloque, et éclate en sanglots après que j’ai interrompu l’interview…
A aucun moment de cet interview sur plusieurs jours, il ne veut parler de ça ; ce qui me conforte dans l’idée qu’il ne ment pas, et ne cherche aucunement à me manipuler…
Mais, pour revenir aux menaces de l’individu qu’il refuse de désigner par le vocable de père, il raconte comment celui-ci aurait abattu son chien, sous ses yeux, dans le fond du jardin de sa maison de PERPIGNAN, lui expliquant encore ce qui l’attendait, au cas où il parlerait de ses sévices à quiconque…
Puis, l’enfant me décrit les activités curieuses de l’homme ; de l’élevage de rats dans une cave cachée, aux trous qu’il s’amuserait à creuser et à reboucher de temps à autres, avec ce qu’il pense être des sacs de ciment. Vincent parle de la collection d’armes qui y est cachée, de cette poudre blanche dans de petits sachets qu’il emporte souvent quand il sort le soir… ; des caméras omniprésentes ; des relations de son père, notamment avec un policier, et des mesures de protection exceptionnelles qui lui seraient garanties par celui-ci…
Il me parle de cet enfant, qui joue avec son père dans la piscine quand lui est enfermé, et qui se fait appeler Vincent… Il me parle des séances de visionnage de cassettes, organisées dans cette cache avec des « amis » ; et les commentaires de ceux-ci, devant les scènes dont ils se régalent… Il me révèle que son demi-frère Cyprien, âgé de cinq à six ans en ce moment, serait le jouet sexuel de sa propre mère, la compagne de son géniteur, Virginie FREZOUL…
Reprenant l’interview un jour suivant, j’apprend quelque chose de nouveau, qui semblait négligeable pour l’enfant ; il aurait assisté à une conversation entre son géniteur et sa compagne actuelle ; ceux-ci évaluaient la pertinence de ne pas vendre une des fameuses cassettes, car mettant en scène un magistrat…
Ainsi, j’aurais là une explication à ce contrôle que l’individu détient indéniablement, sur les membres de la magistrature locale ; et si je n’avais pas constaté par moi-même ce fait, je n’aurais sans doute pas cru moi-même des propos aussi compromettants de la part de cet enfant… Seulement voilà ; les faits sont là ; il ne me manquait que l’explication à leur existence, et je crois bien détenir une piste sérieuse.
Durant cette première période de cohabitation avec mes « protégés », je constate bien un conflit entre la mère et sa fille ; il porte sur le fait que Myriam ROIG n’aurait pas « cru », sa mère, qui semblait avoir compris bien plus tôt le calvaire de son petit fils.
Je fais part alors à Myriam des révélations que m’a faites son fils ; et elle est bouleversée ; en larmes, semblant refuser de croire de telles horreurs… Elle l’est particulièrement quand je lui rapporte que son fils fait état de trafic de cassettes amateur criminelles…
Ainsi elle ne savait rien des trafics de son mari ?…
Et me revient à l’esprit ces interrogations ; mariée cinq ans à l’individu, cette femme ne se serait rendu compte de rien ? Ni des agressions sexuelles sur l’enfant, ni les curieuses habitudes déviantes et criminelles de son mari ? Et comment cet homme là serait-il arrivé à compromettre des magistrats, au point que toute la corporation face bloc derrière ceux-ci, sans s’assurer du silence de sa propre femme ?… Quelque chose ne tourne pas rond…
Mais mes interrogations me mettent mal à l’aise… Je m’interdis ces pensées accusatrices vis à vis de cette mère, qui risque de partir d’un jour à l’autre en prison pour avoir voulu protéger son fils, même tardivement, même si sa propre mère lui force un peu la main…
Aujourd’hui, c’est une certitude, cette femme se bat pour son fiston, face à un ennemi démesurément dangereux et puissant…
Je balaie d’un revers de main mes idées sombres et malsaines, et veux me concentrer sur un objectif précis ; faire une enquête poussée, dans l’environnement du père, et obliger les autorités à faire leur job.
Je me rends donc à Perpignan, ayant laissé la famille en lieux sûrs, avec la seule consigne de profiter de ces quelques jours de vacance, dans un cadre fort agréable, avec des amis dévoués.
Je casse ma tirelire pour cette mission, car l’association qui m’a mandaté ne cautionne pas ma décision ; Christian COTTEN ne veut pas assumer le risque d’une confrontation avec l’appareil judiciaire, dans le cas où celui-ci décréterait à un moment donné que nous aurions aidé la mère à soustraire à nouveau l’enfant au droit de visite du père…
Il faut reconnaître que c’est bien le risque majeur de mon intervention, et que je marche sur des œufs ; non pas que la moindre infraction ne risquerait de se matérialiser de ma part et de la part des gens que j’assiste, mais parce que nous pourrions être sûrs que les acteurs de cette « justice tordue » ne manqueraient pas de m’inventer une quelconque infraction, tôt ou tard, pour se couvrir et interdire la manifestation de la vérité, comme ils l’ont fait jusqu’à présent.
J’apprend par l’avocat Jean-Pierre JOSEPH que les autorités ont été alertées de la « disparition » de Vincent ; le procureur a même fait forcer le domicile de la grand-mère, avec un bataillon de gendarmes, suite à la plainte du père, lui-même averti par l’école de l’absence de Vincent. Pourtant, la mère a déposé elle-même, sous mes yeux, le certificat médical de l’enfant dans la boîte à lettres de son école…
L’avocat me conseille donc vivement de faire réapparaître la famille dans leur région, mais je ne suis pas de son avis ; tant qu’aucune autorité ne s’engage à entendre l’enfant et à mettre des mesures en place pour sa protection, je refuse de prendre le risque de l’exposer d’avantage, surtout après ses effroyables révélations…
Je me rend donc à la gendarmerie de RIVESALTES, équipé de ma caméra cachée. Je sais, c’est mal. Nous sommes en fin d’après midi, ce jour là, et le gendarme qui me reçoit devant la grille refuse de me laisser entrer, et ne veut rien entendre de ce que j’ai à lui dire concernant cette femme et son fils, pourtant recherchés par les autorités… C’est que… il est presque 18 heures… Le gendarme part en patrouille, et ça n’est pas son problème. PJ 22 petit film amusant, sans plus, mais qui démontre au passage que je n’ai pas cherché à fuir les autorités, mais bien au contraire à les intéresser à la cause que je prétendais défendre, et à les informer, au cas où...
Après ce bide, je décide de ne pas insister ; autant ne pas se jeter dans la gueule du loup sans avoir plus avancé que ça ; tant pis si les autorités s’affolent, du moment que mon job avance. Car, affolement ou pas, ni la mère, ni le petit, ne sont en absence « illégale », malgré le procès d’intention en cours. En revanche, la partie adverse s’inquiète, et je guète l’erreur.
Afin d’augmenter un peu la pression, et d’envoyer la partie adverse sur une fausse piste, je décide de lui donner l’illusion que la famille est à l’étranger, et ne reviendra plus. Cela sous-entend que l’enfant risque de parler en toute sécurité, si cela n’est pas déjà fait ; normalement, cela devrait générer des réactions intempestives, voire maladroites… Pour corser un peu l’ambiance, je pose un panneau « à vendre » sur le portail de la maison ROIG, et fait croire au voisinage que les occupants sont à l’étranger définitivement…
Je confie un portable à une amie, dont le numéro est inscrit sur la pancarte ; elle ne sait rien de l’affaire, et a comme simple mission de répondre qu’elle n’en sait pas plus pour le moment sur les conditions de cette vente, et que la maison n’est en fait pas encore visitable.
Au passage, elle doit lister soigneusement les numéros appelants, et relever les commentaires.
Au bout de quelques jours, j’ai une liste de numéros, dont certains appartenant d’ailleurs à des gendarmes…
Au bout de plusieurs jours d’enquête, j’ai une piste plus que sérieuse ; un informateur précieux va bouleverser la donne ; il a besoin de juste un peu de temps, le temps nécessaire pour assurer sa sécurité…
J’informe par téléphone mes amis que je vais aboutir bientôt, et j’apprend que la mère et la grand-mère « pèteraient les plombs », et menacent de rentrer à leur domicile.
Effectivement, deux jours plus tard je dois les récupérer à la gare ; les trois vacanciers sont rentrés, me mettant devant ce fait accompli, car ne supportant pas d’attendre…
Mon opération est sabotée ; je dois m’ingénier maintenant à loger la famille non loin de leur domicile, et gérer leurs humeurs au lieu de faire l’indispensable travail qui aurait dû les tirer définitivement d’affaire…
Je met ma négociation avec mon informateur en sommeil, pour quelques jours…
Nous sommes à la veille des vacances de Noël ; je dois me rendre à l’école du petit, pour récupérer ses devoirs de vacances…
J’ai dû accepter cette mission, dérisoire en rapport du danger que court ce gosse, pour calmer cette mère décidément ingérable. Soit ; le rendez-vous étant pris avec la directrice, je me rend à cette école, non s’en m’être équipé de ma caméra cachée… Je sens le coup fourré.
Effectivement, à peine rentré dans le hall de l’établissement, deux personnes se prétendant gendarmes, dont l’un partiellement en tenue, apparaissent derrière la directrice qui les a manifestement averti de mon passage.
S’en suit une scène amusante, où je fais mine de me rebeller et de vouloir forcer ces messieurs à traverser la cour où des journalistes seraient postés… Evidemment, il n’en est rien ; simplement, il est impératif que la personne qui m’accompagne voit la situation dans laquelle je suis, afin de prendre les mesures qui s’imposent. Les gendarmes, si déterminés au début à vouloir m’embarquer sans aucun cadre légal, se rétractent comme par magie à l’énoncé du mot « journaliste ». S’en suit une empoignade épique, à l’occasion de laquelle je m’évertue simplement à les traîner devant l’entrée du bâtiment, tout en hurlant comme un damné, à moitié étranglé, voir totalement, d’ailleurs…
Le film ne dure que quelques secondes ; la caméra est mise hors service durant les violences qui me sont faites, mais le micro enregistre l’essentiel de la conversation qui suit. Elle est édifiante ; non seulement j’ai effectué ce que l’on appelle une rébellion, mais en plus j’accuse par deux fois mes interlocuteurs de corruption… …sans réaction de leur part.
Si au début, comme vous pouvez l’entendre mais seulement après l’empoignade, les gendarmes me signifient verbalement ma mise en garde à vue pour « mise en danger de mineur » - pas mal, hein ? – ils décident finalement, après avoir eut le procureur en ligne, de me laisser repartir comme si de rien n’était, après avoir pris une vague déposition sur un coin de table, toujours à l’école. Aucun procès verbal. Rien. Même ma « déposition » n’est pas recueillie dans les formes, mais sur un vulgaire carnet d’écolier. Evidemment, j’ai demandé à consulter un médecin, comme le prévoit la garde à vue, et comme vous pourrez l’entendre. J’attend toujours… Et le plus drôle de tout, comme vous pourrez le constater, ces gens ont omis de me fouiller. Bref, je vous prend à témoin d’un magistral vice de procédure, qui n’a d’égale que le ridicule pathétique de ses auteurs… …à moins qu’ils ne s’agissent pas de gendarmes, vu un tel manque de rigueur…
Au fait ; merci, monsieur le procureur DRENO, de m’avoir laissé repartir ainsi ce jour là ; vous attestez par là ma non culpabilité à l’infraction pour laquelle je serai jeté en prison quelques semaines plus tard… …A moins que vous ne soyez mon complice, en m’ayant de ce fait, permis sa persistance et son aggravation ?!…
Je partage donc un mobile home dans un camping local, avec la petite famille, et passe Noël avec elle.
Le jour où j’ai rendez-vous avec mon informateur sur Perpignan, j’ai droit à une crise de nerfs de Myriam ROIG, qui menace de rentrer chez elle avec son fils comme si de rien n’était, parce qu’elle en a marre de cette situation…
Jugeant que la situation n’évolue pas suffisamment vite, Myriam ROIG prête l’oreille à un intervenant douteux en l’occurrence, Pierre JIPULO ; un avocat et bâtonnier du barreau de PERPIGNAN, qui prétend résoudre miraculeusement la situation, en organisant une entrevue entre Myriam ROIG et le Procureur DRENO, soit disant sans risque pour elle.
Ce procureur, qui n’avait jamais voulu entendre Vincent jusque là ni ordonner les mesures de sa protection, prétendrait le rechercher depuis qu’il n’était plus visible par qui que se soit, soit disant pour l’entendre…
La femme me met en demeure de l’accompagner donc chez cet auxiliaire de justice, sans aucune précaution…
A ce stade de l’histoire, la situation est la suivante :
- Vincent a disparu de la circulation, mais des certificats médicaux couvrent son absence à l’école, ainsi qu’au seul Point-Rencontre auquel il échappe donc ;
- Myriam ROIG a disparu de la circulation, mais devait se soumettre à un entretien le 30 novembre 2006 avec le Juge d’Application des Peines pour définir les modalités de l’exécution de sa peine de deux mois de prison ferme ; elle est couverte, elle aussi, par un certificat médical, qui fut accompagné d’un coup de fil explicatif du médecin au dit magistrat, lequel fut affable et compréhensif ; en fait, cette formalité pouvait-être différée pour raisons médicales sans aucun soucis.
- Rose ROIG – la grand-mère – a elle aussi disparu de la circulation, ce qui est son droit le plus stricte
- Cette « mise au vert » familiale est donc complètement légale, malgré le procès d’intention de la « justice » qui prétend le contraire avec un déploiement de moyens impressionnants. Mais elle est surtout, donc, indispensable aux vues des violences et pressions impunies exercées sur ladite famille par François Xavier TANYERES et l’appareil judiciaire local, mais également par le risque de voir Vincent kidnappé par ledit appareil judiciaire, comme c’est le cas fréquemment dans ce genre de dossier prenant une telle tournure, pour être remis à son père – exemple récent et concret ; l’affaire Corinne G. sur MONTPELLIER – voire « scandale judiciaire à MONTPELLIER ».
- Le Procureur, malgré les certificats médicaux du petit et de la mère, qui attestaient qu’il n’y avait aucune disparition, mais une mise au vert pour raison de santé, a fait forcer la maison de Rose ROIG par les gendarmes, pour une raison que lui seul connaît…
- Un bras de fer est engagé, entre l’appareil judiciaire manifestement aux ordres de François Xavier TANYERES, - qui prétend justifier les recherches du petit pour en fait le retirer arbitrairement à sa mère - et la petite famille sous ma protection, dont l’inaccessibilité soudaine associée à mon enquête fait monter la tension…
- La rumeur d’une ordonnance de placement de Vincent qui aurait été dernièrement pondue, laquelle nous aurait effectivement placé dans une illégalité technique (technique, ou d’apparence ; sous entendant que l’on ne tienne pas compte du contexte de cette non soumission à la mesure) ; pour peu qu’informés de sa notification, nous ayons tenu notre position...
- …Ma décision, en vertu de cette soit disant décision de placement, de ne pas céder et risquer la prison, plutôt que d’abandonner Vincent, ainsi que la Loi et la morale me l’indiquent
- L’absence de toute trace de cette ordonnance de placement… qui n’était qu’un bluff, qu’une rumeur destinée à nous pousser à capituler.
Myriam ne supportant plus la pression de la situation, et donnant prise aux procès d’intention qui lui étaient faits sans aucun fondement légal, me retire brusquement sa confiance, et se retourne vers ce fameux auxiliaire de justice, auprès duquel elle exige que je l’accompagne. L’erreur est monumentale, car il est clair que l’ensemble de l’environnement de PERPIGNAN-MONTPELLIER est à éviter à tout prix pour sortir de cette situation, ce que je m’évertue en parallèle, à faire. Christian COTTEN, de son côté, bien qu’opposé à ma prise de risque, envoie des lettres et des fax partout ; du Premier Ministre au Chef de l’Etat, en passant par toutes les autorités qu’il peut toucher en région parisienne. En vain.
Le piège est donc tendu à Myriam ROIG, par l’intermédiaire de ce Pierre GIPULO, bâtonnier du barreau de PERPIGNAN, lequel fait pression devant moi à Myriam ROIG afin que celle-ci le suive devant le Procureur. Il lui explique qu’à ce stade, si elle ne s’exécute pas, « les chiens seront lâchés ».
Or, on ne peut strictement rien reprocher à Myriam ROIG, l’absence de Vincent étant couverte par des certificats médicaux ; tout au plus peut-on l’inquiéter avec sa condamnation définitive à deux mois de prison ferme, mais là encore, elle attend un nouveau rendez-vous avec le Juge d’Application des Peines.
Ce GIPULO explique devant moi à Myriam ROIG qu’elle doit se présenter devant le procureur avec l’enfant ; que celui-ci, subitement, veut l’écouter, et qu’en plus, une ordonnance de placement vient de tomber ce qui obligerait la mère à remettre son fils à la justice. Je fais remarquer à cet auxiliaire de justice qu’une ordonnance, ça se notifie selon un cadre légal précis, et qu’en dehors de celui-ci elle est considérée inexistante. Mon intervention courrouce mon interlocuteur au plus haut point, et celui-ci, non sans avoir tenté de me chasser de son bureau, fait mine de ne pas entendre mes remarques…
Car en réalité, Myriam ROIG n’avait aucune obligation légale de présenter l’enfant devant le Procureur, puisque aucune ordonnance de placement ne lui a été préalablement signifiée.
Il ne s’agit que d’un vulgaire bluff, une manœuvre d’intimidation et de pression, destinée à lui retirer son fils afin d’éviter que celui-ci ne soit entendu par une autorité quelconque.
Effectivement ; l’ordonnance de placement sera signifiée à Myriam ROIG quelques jours après son incarcération, prouvant son antérieure inexistence.
Et voici ce qui devait se passer, en fait ; la mère aurait présenté son enfant ; celui-ci lui aurait été retiré puisque l’on prétendait qu’il y avait une ordonnance de placement, et le gamin aurait peut-être même été remis directement au père. En tout état de cause, il aurait au moins été placé, avec une régularisation ultérieure.
Quant à la mère, puisque nous sommes confrontés à des gens sans parole, elle serait de toute façon parti en prison, histoire qu’elle « comprenne la leçon »…
Heureusement que sur ce point, Myriam ROIG ne fut pas ferme ; elle avait exigé que Vincent vienne avec elle, et j’avais moi obtenu qu’il attende au moins dans la voiture avec sa grand-mère, le temps de la « négociation »…
Et heureusement pour lui, de négociation il n’y eut que la répression immédiate la plus inique qui soit, envers sa mère.
Bref ; je reprend le récit ; une fois intimidée par les arguments énoncés, de haut, par l’auxiliaire de justice, Myriam ROIG décide donc de l’accompagner séance tenante chez le Procureur ; sans tenir compte de mes mises en garde, lesquelles préconisaient au minimum de s’assurer d’un rendez-vous avec le JAP, afin que l’on n’invente pas un refus de se soumettre à une décision de justice, pour l’enfermer ; le piège m’apparaît gros comme une maison, étant roué à la perversité et la mauvaise fois de ce type d’individu.
Effectivement, le Procureur, constatant qu’elle se présente à lui sans l’enfant pour oser prétendre négocier des garanties de sécurité pour lui, la fait jeter en prison, manu militari, comme je l’ai prédit.
Je souhaiterais que l’on m’explique le fondement légale de cette incarcération ;
Pourquoi le procureur DRENO s’est-il substitué au JAP pour faire incarcérer Myriam ROIG ?
Elle ne s’était pas soustraite à la « justice », et n’a jamais tenté de le faire ; c’est bien au contraire la « justice » qui s’est soustraite à elle… Preuve formelle en est cette plainte du 8.12.2006 avec constitution de partie civile, PJ 23 a) – b) – c) – d) - e) -, que je l’ai aidé à formuler, et ai postée moi-même en RAR à l’attention des autorités judiciaires quelques jours avant son incarcération, sans aucune suite à ce jour !
Donc ; si la condamnation à deux mois de prison ferme regarde le JAP, pour respecter les Droits de l’Homme, ça ne peut pas être pour ça que DRENO jette cette femme en prison ; or, c’est pourtant bien pour y purger cette peine, et non pas une quelconque mesure préventive pour des faits nouveaux…
Car, par « faits nouveau », j’entend par là une nouvelle « vrai-fausse infraction » que cette femme aurait commise, qui lui aurait valu une nouvelle mise en examen ; or il n’en est rien à ce stade, et il ne s’agit pas de préventive.
Non ; il n’y a que des procès d’intention, des rumeurs…
C’est ce brave auxiliaire de justice JIPULO qui a répondu à ma question ; « elle s’est entêté à refuser de remettre son fils au Procureur ; elle n’a eu que ce qu’elle méritait… ».
Nul doute que ce bâtonnier ai bien défendu la cause de cette femme devant le procureur…
Mais, à ce moment là, personne n’a signifié à cette mère la moindre ordonnance de placement que se soit ; alors en quoi aurait-elle dû se soumettre à cette exigence du Parquet ? Sur quelle base juridique ? Pour que l’enfant soit entendu suite à sa plainte ? ça n’est pas pour ça que le procureur voulait l’enfant ; et celui-ci n’a toujours pas été entendu concernant sa plainte, au jour d’aujourd’hui…
Il est intéressant de voir comment la chose est présentée sur un document émanant de la cour d’appel de MONTPELLIER, chambre de l’instruction, - PJ 24 de a) à j) - suite à mon incarcération - ; « L’ordonnance de placement provisoire de l’enfant était notifiée en personne par le Procureur de la République le 27 décembre 2006 à madame ROIG en présence du Bâtonnier GIPULO.
Cette dernière refusant de lui indiquer où se trouvait son fils Vincent, le Procureur de la République mettait à exécution la peine de mois d’emprisonnement prononcée le 18 mai 2006 par le Tribunal Correctionnel de PERPIGNAN pour non représentation d’enfant à une personne ayant le droit de le réclamer. »
Il est prétendu ici que cette ordonnance a été notifiée ce jour là ; or, Myriam ROIG a indiqué dans une lettre à l’avocat Jean-Pierre JOSEPH que cette notification ne lui avait été faite que le 15 janvier, en prison…
Qu’à cela ne tienne ; ce qui est le plus important ici tient dans la phrase que j’ai mise en caractère gras ; il est clairement écrit qu’il s’agissait d’un chantage, suivi d’une mesure répressive. Vous pourrez me dire que « techniquement », DRENO pouvait se le permettre ; c’est ce que l’on appelle un abus de pouvoir…
Comment cette femme, qui n’avait pas rendez-vous avec le JAP, ce fameux jeudi 28 décembre, et n’était pas en infraction concernant cette autorité ni même une autre, s’est-elle retrouvé enfermée à l’occasion d’une entrevue informelle chez le Procureur DRENO?
Qu’on ne vienne pas me dire que ce procureur a été dans l’obligation de faire appliquer une décision de justice ! Elle n’était pas de son ressort, et n’avait pas lieu d’être appliquée ainsi, sans que la personne condamnée ne puisse faire la demande d’aménagements de peine.
Il ne s’agit bien là, j’insiste, que d’un abus de pouvoir caractérisé, tout comme la violation des Droits de l’Homme… …de cette femme.
Une femme qui était en convalescence suite à une opération d’une tumeur cancéreuse !
Ce Procureur a sauté sur une occasion unique, où la mère se présentait à lui avec un intermédiaire partial jouant sur l’ambiguïté de sa fonction d’avocat, donc sans aucune défense.
Coup monté.
Vous avez juste négligez un détail, monsieur DRENO ; moi, et mes gadget, PJ 25 vidéo…
Car le jour où vous avez enfermé cette femme, vous avez également refusé de m’entendre, et de voir le témoignage de Vincent que je vous avais apporté à tout hasard. J’en ai la preuve.
Et ce refus de permettre la manifestation de la vérité, ce refus de permettre à un enfant que soit prise en compte sa détresse, interdisant du coup qu’il soit enfin protégé, rien ne le justifie, ni le pardonne. Quant à moi, pour la troisième fois entre les mains « des autorités », depuis le début de cette histoire, – donc durant la période de prévention de « soustraction de mineur » dont on m’accuse – et plus précisément cette fois comme la précédente entre les vôtres, je puis repartir sans être inquiété ?!…
Merci, monsieur le procureur ; merci de m’avoir ainsi par deux fois, vous même, permis la persistance d’une infraction grave – soustraction de mineurs, rendez-vous compte ! - Les gendarmes de RIVESALTES, juste avant de me mener au parquet avant mes trois semaines de prison, ont insisté pour que je leur donne mes putatifs complices… Et pour mon malheur, je n’ai rien su répondre d’autre à l’adjudant-chef GONZALES que : «- vous me faites pression ! Je vous soupçonne de corruption et d’association de malfaiteurs, et je veux que vous le notiez ! »
Maintenant j’ai enfin un complice à livrer, et je le livre publiquement !
Deuxième partie de l’Affaire Vincent, écrite courant avril 2007.
Nous sommes début janvier 2007. Myriam ROIG est incarcérée ; je remonte sur PARIS avec le petit et sa grand-mère, déterminé à aider ce gosse jusqu’au bout.
Le deuxième épisode vous racontera comment l’oppression judiciaire s’est acharnée sur cette petite famille, et comment j’ai été envoyé trois semaines en prison.
J’ai la chance de trouver en région parisienne une personne,- un magistrat s’il vous plait ! – qui a le courage de m’aider, en acceptant d’héberger l’enfant et sa grand-mère jusqu’à ce que l’on y voit plus clair… (Il sera, hélas, « balancé » à l’occasion de mon incarcération, et pas par moi !)
Bref ; cette énorme épine retirée de mon pied, je m’évertue à trouver assistance pour venir en aide à cette femme injustement emprisonnée, et pour anéantir le poids de cette menace qui pèse sur mon petit protégé.
Je l’avoue, je patauge, mené en bateau par les uns et les autres.
Christian COTTEN, revenu à de meilleurs sentiments, me promet de ne pas lâcher prise, et de m’aider dans mon combat.
J’ai trouvé un journaliste, et l’ai convaincu de se mettre en piste. Je crois naïvement que la vérité éclatera à temps pour éviter le pire.
Les jours passent, trop rapidement en fonction d’une quelconque réelle avancée de ma part.
Et le jour où Myriam ROIG sort enfin de prison, sans que je n’ai pu lui être d’un quelconque secours, rien n’est prêt ; Christian COTTEN me dit de ne pas m’en faire, que ses anges assureront…
En fait d’anges, c’est Myriam ROIG qui l’appèle ce 6 février au matin, sur son portable…
…ET elle l’appèle de la brigade de gendarmerie de RIVESALTES ; dès ses premier pas à l’air libre, les gendarmes l’on à nouveau embarquée.
On oserait à peine appliquer un tel traitement aux pires criminels…
La pression faite à cette femme est à son comble, et elle est secouée de sanglots quand elle supplie Christian de ramener son fils aux autorités.
Le malheureux président ne s’attendait pas à être ainsi directement impliqué dans cette affaire, et subit à son tour la pression exercée par les gendarmes.
C’est donc une « gendarmette », l’adjudant HAMON, qui prend la parole derrière Myriam-la-terroriste ; elle lui met le deale suivant en mains ; ou il rapporte l’enfant dans les vingt quatre heures, et ni lui ni personne ne l’ayant aidé ne sera inquiété, ou par contre il s’expose à de graves problèmes. L’enfant, par ailleurs, serait attendu pour être entendu dans le cadre de la procédure « Mélanie ». (Procédure réservée aux enfants victimes d’agressions sexuelles, qui prévoit que l’on les auditionne face à une caméra).
C’est la catastrophe. Christian croit, ou fait semblant de croire, qu’il doit « collaborer », et se soumettre à se chantage. En réalité il a peur, et je ne saurais l’en blâmer.
Je tente de lui faire entendre raison ; « ils » ont 24 heures pour obtenir un résultat, et tous les moyens sont bons… Mais en réalité, c’est « eux » qui doivent répondre de leurs actes, ou plutôt de leur absence d’acte jusqu’ici. Nous, on doit les ignorer, ignorer leurs pressions, et se grouiller de trouver un interlocuteur judiciaire de poids.
Autant chanter La Traviata sur le toit de l’immeuble ! Le bonhomme est hermétique à mes propos, et c’est lui qui, pour mon malheur, héberge mes protégés depuis un jour.
Sa promesse s’effondre avec un bruit mou, et il me contraint à l’accompagner pour livrer le petit et sa grand-mère aux autorités de PERPIGNAN.
Je vous avouerais que j’ai pensé un peu à tout ; même à l’assommer et à l’abandonner, ligoté, sur un air de repos de l’autoroute…
Mais, en ce jour fatidique, nous ne pouvions plus ignorer cette ordonnance de placement, que Myriam ROIG commença par annoncer à Christian depuis le portable du gendarme.
Et cette ordonnance de placement, bien que parfaitement inique et odieuse, constituait une décision de justice à laquelle on devait se soumettre, du moins en théorie. Et nous n’avions pas, je le reconnais, suffisamment avancé pour nous permettre de nous y opposer sans enfreindre la loi, du moins en apparence ; car, ces magistrats pervers ne rendent pas « justice », mais jouent les illusionnistes avec les apparences, savamment agrémentés à la bave de leur mauvaise foi.
Il aurait fallut que le journaliste ait fait son job, que nous ayons rallié beaucoup de monde autour de cet enfant… Seulement voilà ; j’ai été mené en bateau de toutes parts, et mon fameux informateur de PERPIGNAN ne refit surface que bien après ma sortie de prison.
Mais nous n’en sommes pas encore là ; mais à ce fameux départ, ordonné par un président d’association, qui, du coup, se sentant menacé, prenait sur lui de décider de ce qu’il convenait de faire…
Vincent et sa grand-mère, avec les quels je peux parler avant notre grand départ, ont peur ; ils ne croient pas plus que moi que cette gendarmette tiendra parole, et que c’est enfin la fin de ce cauchemar qui les attend.
Que faire, en réalité ? Partir dans une logique de clandestinité ? Sans aucun argent ni aucune aide ? Sans même savoir où aller ? Après avoir agressé un président d’association et lui avoir piqué sa voiture ? Avec un enfant de dix ans, certes très courageux, et une dame de 74 ans ?
Je dois me rendre à l’évidence ; je suis en échec au roi. Je n’ai pas d’issue, et ne peut qu’espérer, puisque pour le moment personne n’a commis d’infraction, que cette gendarmette soit sincère, et qu’elle fera son job en tenant parole. Mais je n’y crois pas.
En fait, pour la troisième fois, je subis la défaillance de Myriam ROIG.
La première fois, elle avait fichu tous mes efforts en l’air en rappliquant au beau milieu de l’action que j’entreprenais pour sa cause, me coupant net dans mon élan.
La deuxième, elle achevait de tout compromettre en se jetant dans la gueule du loup, tout en ayant conscience que je risquais également de la suivre si ça se passait mal pour elle, mais en préventive… Et, ce détail me gêna particulièrement ; que l’on veuille se « suicider », quitte à mettre tout le monde dans la poisse, c’est une chose ; mais le faire en sachant que l’on fait courir un risque inadmissible à la personne qui se met en quatre pour vous aider, ça me dépassait…
Et je me posai depuis les questions suivantes ; redoutait elle quelque chose, au point d’y préférer la prison ? N’était-elle pas en fait elle-même déjà compromise dans cette affaire ? Et si, oui, à quel degré ? Son ex-mari ne l’avait-il pas déjà « piégée » ? Son combat pour son fils, mené si maladroitement ; n’était il pas perturbé par des interférences d’ordre très personnelles, qui m’échapperaient totalement ?
Myriam ne souffre-t-elle pas en plus d’un sentiment de culpabilité suffisant pour la pousser vers la prison, comme pour se mortifier ?
S’imagine-t-elle qu’il suffit de payer de sa personne, de sa liberté, pour « crever l’abcès » et tirer son fils d’affaire ?
Car, la personne qui poussait vraiment dans le sens de l’action, c’était bien Rose MONTSERRAT ROIG, la Grand-Mère ! C’est bien elle qui se doutait du pire concernant le petit Vincent, avant sa propre mère ! C’est bien elle encore, qui cru l’enfant, quand sa propre mère s’y refusait! Et c’est bien elle qui fit parler l’enfant à sa maman, à l’occasion d’un dîner ! Et encore elle qui finança tout pour aider cet enfant, jusqu’aux frais de détectives privés et aux frais d’avocats !
C’est en mettant en place dans son contexte cette troisième défaillance de Myriam ROIG, que je me confirme mes impressions sur l’existences de paramètres qui m’échapperaient : je soupçonne même à ce moment, qu’elle ne souhaite pas que la vérité éclate réellement, et la soupçonne de saborder inconsciemment mes efforts.
Car de mon point de vue, à ce seul stade de mon raisonnement, si c’était mon propre fils, et que je dus aller en prison le restant de mes jours pour le protéger, jamais je n’aurais permis aux autorités de pouvoir retrouver sa trace, et jamais je ne leur aurais offert un moyen de pression contre ceux qui aident mon fils.
Et c’est pourtant bien cette femme qui exige que l’on livre son fils aux « autorités », quand son seul silence les aurait mis, elles, en échec…
Nous traversons donc la France dans la XANTIA de COTTEN, tous les quatre.
Je ne sais plus quoi dire au petit. Je lui avais dit que jamais sa mère ne le trahirait, parce que je voulais le croire. Je lui ai promis d’aller jusqu’au bout pour lui ; jusqu’à la prison s’il le fallait. J’ai conscience, une conscience que n’a manifestement pas « mon » président, que je cours vers mon dédouanement vis à vis de cette parole donnée à cet enfant. Mais le but du jeu n’est pas de tenir parole pour tenir parole, mais d’aider, et de sauver ce gosse. Et, si je me dirige si sûrement vers une nouvelle prison, je suis fou de rage à l’idée que cet enfant sera lui aussi, pour la énième fois, trahi, comme il vient de l’être par sa propre mère. J’en ai… …l’intime conviction.
Après avoir gambergé au volant pratiquement toute la nuit, je propose à Christian la chose suivante ; ne pas « livrer » cet enfant aux gendarmes, mais le ramener avec sa grand-mère, chez elle. Ce sera aux gendarmes de se déplacer, et au petit de leur tenir tête. J’ai une chance de sauver ce gosse, mais il faut rameuter un maximum de monde, de voisins, d’amis des membres de la famille, pour faire front aux gendarmes, avec des journalistes. Si je réussis à réunir assez de monde, j’ai une chance de mettre en échec ces vendus.
Arrivés au petit matin au domicile de l’enfant et de sa grand-mère, je charge celle-ci de téléphoner à tout le monde qu’elle peut rallier à la cause de Vincent. Christian et moi nous chargeons des journalistes ; celui que j’avais été pêcher est déjà sur place, mais c’est insuffisant. Il faut du monde ! Du bruit, du scandale !
Et je fais cet aparté à votre attention à tous, chers lecteurs ; dans des cas comme celui-là, où des acteurs de l’appareil judiciaire vendus, agissent contre tous les principes sacrés de la Justice, pour opprimer des victimes, il ne faut pas leur laisser l’avantage de leur terrain ; et leur terrain, c’est l’ombre ; c’est l’obscurité, l’absence de témoins, le manque d’oxygène qui étouffe les cris de leurs victimes ! Mais quand ils ont de la résistance en face d’eux, des lumières qui les mettent au grand jour dans leurs turpitudes, ils battent en retraite comme des vampires brûlés par la lumière du jour… C’est pour cela que nous devons être fédérés quelque soient les causes que l’on défend, ou les maux dont nous souffrions, face à cette imposture, cette tromperie que représente cet actuel appareil judiciaire, totalement « instrumentalisé », qui nous opprime !
Deux personnes. C’est tout ce que j’ai eu comme soutien pour le petit…
A dix heures environ, alors que Christian est allé comme sur un nuage – de hash, sans doute – faire risette aux gendarmes dans leur repère, quatre d’entre eux sonnent à la porte.
C’est le moment de vérité ; Vincent est terrorisé, et se cale dans son fauteuil en murmurant « j’ai peur »… Je suis assis tout contre lui, cherchant à lui communiquer le peu de force qui me reste, car je me sens brisé…
La grand-mère est fébrile, et sa détresse embue ses yeux.
Le journaliste prend ses clichés, voulant nous mettre « en scène » alors que nous cherchons force et concentration…
Les deux personnes sont de la famille de Rose, et ne comprennent pas trop la situation, pris de court en ce début de journée pas comme les autres…
Les gendarmes entrent en terrain conquis, arrogants et irrespectueux ; ils ont affaire à des délinquants, voyons…
Ils tentent durant une heure de convaincre l’enfant de les suivre, tout de même embarrassés par la présence de témoins, et d’un journaliste ; ils sont un peu déstabilisés, et j’enrage intérieurement en pensant à leurs têtes si j’avais eu le monde souhaité, simplement pour faire face… Le plus gradé de la bande, un chef, téléphone de son portable pour rendre compte de la difficulté imprévue qu’il rencontre ; le gosse refuse catégoriquement de les suivre, et sa grand-mère tient le bras de fer avec son petit-fils.
Après une courte discussion avec son supérieur, le gendarme passe son appareil au petit ; « - C’est pour toi ! »
L’adjudant HAMON tente sa chance, et se fait envoyer sur les roses ; exaspérée, elle le prend alors à l’autorité, exploitant ses solides compétences en psychologie, et je suis suffisamment près de Vincent pour entendre la voix qui s’exprime à son oreille lui dire ; « - tu ne dois pas te mêler des affaires d’adultes »…
Parce que pour ce représentant de la Loi, un enfant qui veut témoigner de son viol, n’est qu’un gamin qui ne doit pas se mêler des affaires d’adultes… C’est ça, la procédure « Mélanie », à RIVESALTES…
Le gendarme récupère son portable, et, au bout de quelques instants le redonne à Vincent ; « - C’est le juge d’instruction, qui veut te parler ! J’ai jamais vu ça ! Un juge d’instruction qui parle au téléphone comme ça avec un gamin ! Eh ben ; tu as du privilège ! »
Pour sûr ! Un dieu qui condescend à s’adresser du Mont Olympe, par téléphone, à un simple mortel! Qui de plus est à un vulgaire gamin !!
Seulement voilà ; Vincent ne se laisse pas impressionner, et la discussion devient rapidement houleuse. Quand il rend le portable à son propriétaire, il me dit, passablement bouleversé ;
« - Il(s) ne me croi(en)t pas… J’ai peur ; je ne veux pas y aller !… »
Entre temps, cinq autres gendarmes arrivent en renfort et se campent face à Vincent et à moi.
Le chef, au comble de l’exaspération, se met à hurler ; « - ça suffit maintenant ! C’est pas un gosse de dix ans qui va se moquer de la justice !Aller ! Tu va venir ! »
J’ai le malheur de lancer ; « -Vous n’allez tout de même pas employer la force ?! »
« - Je vais me gêner ! et d’abord, vous : Il est midi et…, je vous informe que vous êtes placé en garde à vue pour complicité de soustraction de mineur » ; accompagné d’un gendarme adjoint, il me menotte, puis se rue sur le petit avec cinq autres gendarmes ; six gendarmes au totale : là, on ne rigole plus ; c’est qu’il a dix ans, le bougre !
L’enfant se cramponne à son fauteuil de toutes ses forces en pleurant, auquel il est finalement arraché avec violence ; il se débat traverse tout le salon chaque membre tenu par un ou deux gendarmes héroïques… La grand-mère tente de s’interposer, au moins pour qu’on la laisse prendre elle-même son petit-fils : elle crie « - Ne lui faites pas de mal Laissez-moi m’en occuper ! On va vous suivre ! » Attention ! Elle a 74 ans, la bougresse ! Le chef, n’écoutant que son courage lui fait face, seul, ce coup ci, sans doute grisé par le danger, et réussit pratiquement à la faire tomber d’une violente poussée virile…
La scène à la quelle j’assiste, impuissant, me donne l’impression d’avoir été renvoyé soixante et quelques années en arrière…
Je vous rassure ; aucun gendarme n’a été blessé au cours de l’intervention, et les forcenés ont été maîtrisés…
Mais, le journaliste qui s’est vu mettre dehors juste avant cette interpellation d’individus dangereux, certainement pour sa propre sécurité, guète dehors, appareil photo au poing ; les gendarmes déposent alors Vincent, et autorisent finalement Rose ROIG à le prendre par la main pour l’accompagner vers la sortie : les apparences sont sauves pour la photo…
Rose MONTSERRA ROIG, avant d’être embarquée, demande qu’on la laisse fermer sa maison, puisque les gendarmes mettent tout le monde dehors. Le MDL Chef lui répond ;
« - On en a rien à foutre, de votre maison ! ».
Ne voulant pas m’abaisser à demander quoi que ce soit à ce mufle, j’abandonne dans cette maison mon téléphone portable, mon sac avec mes affaires que j’avais préparé en prévision de mon incarcération, ainsi que ma veste contenant permis de conduire, divers cartes et la somme d’environ 750 euros en espèces.
Ce détail a son importance, vous le verrez plus loin, et vous vous doutez déjà que je n’ai pas dû récupérer grand chose à ma sortie de prison...
La dernière fois que j’ai vu Vincent, ce fut en entrant dans la brigade de gendarmerie de RIVESALTES avec mes poignets menottés.
Je lui ai simplement dit « - courage, je ne t’abandonnerai pas ! »
Un premier gendarme de la BR s’occupe de mon audition ; il attaque avec une question du style « - Qu’avez vous à déclarer concernant vos agissements ? »
Je jubile en me frottant les mains. Ma réponse durera plusieurs pages.
Je lui explique donc ce que vous savez tous maintenant, en commençant par la menace pesant sur Vincent, et l’inertie des autorités. Je lui rapporte à titre indicatif les cas similaires que j’ai tenté de traiter également, pour lesquels les mères de familles portant plainte pour viols sur leur enfant par un ex-conjoint sont systématiquement écrasées par l’appareil judiciaire, en particulier dépendant de MONTPELLIER. Je lui donne des noms de femmes et d’enfants victimes de ces faits, lui demandant de vérifier. Je lui explique pourquoi je m’oppose à un placement de cet enfant à l’ASE, en lui citant de récents cas concrets où des enfants placés à l’ASE ont été rapidement remis à leurs pères, quand ces derniers étaient poursuivis pour le viol de leurs enfants.
Puis, j’en viens à lui expliquer le contexte plus général dans lequel mon intervention s’inscrit ; car pour comprendre, il faut savoir…
Je lui parle donc de l’affaire ALEGRE, - PJ 26 a) à h) - , voir également sur www.lesogres.org, surwww.pierrepanet.com/roche.htm, ainsi que www.affaireroche.com et www.lvo.info - des implications étouffées d’un certain Dominique PERBEN, et d’un certain Patrick BAUDIS, ainsi que du rapport fait par l’adjudant ROUSSEL, avant que celui-ci ne soit brisé par le système. Je lui explique que ce rapport mis en forme par le Procureur BREARD, fut transmis par ce dernier au Garde des Sceaux… …lequel le garde si bien qu’il est au plus grand secret depuis. Et pour cause ; ce rapport implique nominativement l’ancien Garde des Sceaux, ainsi qu’un procureur adjoint du nom de BOURRAGUET, promu depuis peu sur PARIS, comme ayant participé activement à des rituels de viol collectif, torture et de mise à mort de diverses victimes, dont des enfants…
Et je lui explique que l’affaire Allègre est étouffée, car elle constitue la preuve de l’implication profonde et grave, non pas de quelques magistrats, mais bien de toute sa corporation dans une logique de complicité dans les réseaux de pédophilie en France.
Plusieurs gendarmes sont dans le bureau, et boivent mes paroles, incrédules…
Et je clôture moi-même cette audition dans ces termes ; « - Je vous demande donc de bien vouloir user de votre qualité d’Officier de Police Judiciaire afin de verser ce rapport « BREARD » à mon dossier, afin que vous ayez les éléments indispensables tant à la manifestation de la vérité que ceux qui expliquent dans quel contexte s’inscrit mon action. Je répondrai à toutes vos questions quand vous aurez permis par là que l’on puisse finir de répondre à la première question que vous m’avez posée… ».
Le gendarme s’excuse de devoir malgré tout poser la question qui lui est manifestement imposée, à savoir si j’accepte de lui indiquer tout ce qu’ « il » veut savoir ; et je lui répète la même phrase.
En début d’après midi, c’est au tour de madame HAMON, adjudant de son état, si portée sur la parole donnée, de rectifier le tir.
Elle attaque directement, voulant – décidément – la jouer à l’autorité. L’audition ne dure pas plus longtemps que ce dialogue de sourd ; « - acceptez-vous de répondre à mes questions ?
- Il convient de me permettre de finir de répondre à la première… », répétée au moins une fois, je crois. Notre gendarmette, si psychologue, tente alors de me culpabiliser :
« - Vous vous rendez-compte que si vous refusez de répondre à mes questions et de me dire où vous êtes allé avec Vincent, et qui vous a aidé, on ne peut pas l’entendre comme cela était prévu ? » Je lui ai répondu qu’elle m’avait mal regardé, et lui ait signifié… …qu’il était l’heure de ma sieste. Ce qu’elle a inscrit…
Je retourne au cachot pour l’après midi, et le lendemain matin, c’est au tour du commandant de brigade « him self », ce bon vieil adjudant-chef GONZALES, si procédurier, de tenter de me tirer les vers du nez.
« - Alors, MAILLAUD, on peut se tutoyer, hein ?! Tu es un ancien de la boutique, pas vrai ? »
« - Si vous voulez… »
Je lui dit que je suis prêt à parler ; il se frotte les mains, délie ses doigts, et se met à taper tout en me demandant « - Etes vous prêt à répondre à mes questions ? »
Tricheur que je suis, je lui répond que oui, et attaque une longue phrase qu’il lui est impossible de ne pas prendre jusqu’au bout, pris de court par mon coup fourré.
Je lui décris en fait, les violences avec lesquelles le petit Vincent et sa grand-mère ont été embarqués par ses gendarmes, non sans avoir déclaré avoir entendu ce que sa collègue avait dit à Vincent par téléphone, juste avant cette « neutralisation de forcenés »…
Le militaire, dépité, s’exaspère alors et repose sa question en tapant fébrilement. Et je lui répond que je souhaite avant tout, que l’on finisse de répondre à la première qui me fut posée…
Au bord de l’apoplexie, le bonhomme insiste, durcissant le ton ; et je lui demande si il note systématiquement tout, y compris les mêmes phrases plusieurs fois de suite. Il répond par l’affirmative, et débute sa clôture : « - La personne entendue refuse de répondre à nos questions, il est – telle heure – et nous procédons donc à la clôture de… »
Je le coupe ; « - Non ; j’ai pas fini ! Et puisque vous notez tout, je veux que vous notiez ceci ; je prétend que vous me faites des pressions ! »
Interloqué, le gendarme s’exécute, répétant à haute voix mon accusation en la notant ; et j’enchaîne calmement : « - Vous notez toujours ? Vous êtes sur ? parce que je vous soupçonne de corruption et d’association de malfaiteurs ! Alors notez ça, s’il vous plait ! »
Notre pauvre militaire note, toujours en répétant d’une voix nettement moins « haute », et, après avoir clôturé, sort sans un mot, blanc comme un cadavre.
Je l’entend chuchoter avec sa collègue, manifestement bouleversé par mon attaque inattendue.
Il revient et me dit ; « - Puisque vous aimez les siestes, vous allez y repartir ! Et vous serez déféré devant le juge d’instruction à midi ».
Je suis ramené en cellule, et fouillé du coup de façon très appuyée, et presque brutale…
Quelle déception ! Moi qui pensais avoir un nouveau copain, qui voulait même qu’on se tutoie…
Rose ROIG, Christian COTTEN et moi sommes transférés dans les geôles du Palais de l’Injustice de PERPIGNAN, et privés de repas pour la forme.
Cela me donne l’idée de commencer une grève de la faim, car la veille on ne m’avait proposé qu’un repas en barquette avec de la viande, auquel je n’avais pas touché, étant végétarien.
Après trois heures à se morfondre, nous sommes informés que le juge d’instruction daigne enfin nous accorder la grâce d’une audience en huis clos ; et, apparaît un avocat devant la geôle mitoyenne à la mienne, où sont enfermés ensembles Rose ROIG et Christian COTTEN :
L’auxiliaire de justice s’adresse à la dame, avec autorité ; « - Je suis votre avocat commis d’office… »
Après son départ, je me rapproche des barreaux et demande à Rose si elle a demandé un avocat commis d’office ; évidemment elle me répond que non. Je lui explique qu’elle ne doit surtout pas lui accorder sa confiance, et qu’elle n’a absolument pas besoin d’avocat pour défendre sa cause. Elle m’écoute.
Mes deux voisins passent en premier, sans que je ne les revois. En fin d’après midi, l’avocat en question revient, cette fois pour me proposer ses services. Je le rembarre sans ménagement, et suis déféré devant M.ANIERE, juge d’instruction.
Je demande à ce fonctionnaire comment il est possible qu’un avocat vienne me démarcher en cellule, n’ayant jamais formulé de demande d’avocat commis d’office - le démarchage par les auxiliaires de justice est rigoureusement interdit.
M. ANIERE ne me répond pas ; il s’indigne ! Il est outré que j’ai osé répudier cet avocat, alors qu’il me l’avait lui-même envoyé ! Nul doute que cet avocat avait été choisi avec soin par ce magistrat, parmi ses relations les plus sûres… …et que ledit avocat avait des consignes spéciales pour la défense de mes intérêts…
Il faut reconnaître que ce juge d’instruction a de quoi être dépité ; les règles procédurales prévoient qu’il ne puisse pas me questionner sans avocat, tout au plus relever ma déposition spontanée.
Vincent ANIERE me manifeste immédiatement sa plus parfaite hostilité, violant d’entrée de jeu l’article 6 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et la Charte des Libertés Fondamentales, en m’interdisant par son parti pris le droit à un procès équitable et impartial.
Il me signifie qu’il n’a pas de temps à perdre avec moi, ne m’accordant pour la forme que quelques minutes, avant de demander ma mise en détention préventive…
Je prend donc acte du fait qu’il s’oppose à la manifestation de la vérité, m’interdisant de développer, tel que cela est nécessaire les arguments à ma décharge, faisant également à nouveau une violation de mes droits à la défense. Ça commence bien…
Il consent à prendre en manuscrit, sur un brouillon, ce qu’aurait dû être ma déposition ; mais suis-je bête, je ne suis pas là pour être entendu, la vérité il doit la connaître sans doute mieux que moi… Non ; je suis juste là pour les apparences, afin que l’on puisse prétendre que mon incarcération est conforme aux règles prescrites par la Loi.
Effectivement ; mes déclarations font l’objet de railleries entre ANIERE et la gendarmette HAMON, qui est présente avec quelques autres collègues.
Je veux continuer mais le ton de suffisance ironique du magistrat fait place à l’exaspération de l’être si supérieur, auquel on tenterait de faire perdre un temps si précieux. Il suffit ! Donc…
Et le magistrat relie ses notes, qui n’ont plus grand chose à voir avec mes déclarations, avec autorité. J’ose l’interrompre alors, créant la surprise et l’indignation… Le temps semble être allé se cacher, devant le courroux de l’Etre Supérieur ! Je demande à ce qu’il veuille bien rectifier une phrase trop déformée à mon goût, mais il s’offusque, aussitôt accompagné de la gendarmette, et même de son greffier qui s’insurge ; « - Si, si ; vous avez dit ça ! »
Le magistrat tranche, comme il est habitué à le faire ; « - Ne jouons pas sur les mots ; ce ne sont pas les détails qui comptent… ».
S’en suit une courte polémique sur une périphrase par laquelle j’avais amorcé ce que je pensais à ce moment n’être qu’un préambule, et non le corps principal de ma « déposition », qui était dénaturée de façon outrancière… Le ton monte ; j’ose tenir tête !
Le magistrat choisit de ne pas tenir cas de mon comportement hérétique, et continue sa dictée inepte, en prenant à témoin sa « cour » à chaque fois qu’il pense relever une énormité dans ma déclaration, et s’en faire un trait d’esprit …
Finalement, il me tend trois feuilles ; la première contient les mises en formes procédurales habituelles, état civile, etc… La deuxième… …le corps « entier » et déformé de mes « déclarations »… Et la troisième, la formule de clôture.
Je signe donc la première, refuse de signer la deuxième sans me formaliser d’avantage, et signe la troisième…
L’ambiance est devenue un peu plus oppressante, d’un coup. Mais le juge ne relève pas l’incident plus que ça. Et il s’empare d’une autre déposition, celle de Christian COTTEN ; il m’en lit un passage, avec l’air triomphant de quelqu’un qui apprendrait une terrible nouvelle à un ennemi ; mais je lui casse son effet avec détachement, en confirmant les déclarations du président de Politique de Vie.
Il disait, en substance, qu’il s’était laissé embarqué par moi dans une histoire dont il n’avait pas eut la moindre maîtrise, et refusait d’endosser la responsabilité de mes actes.
Après avoir polémiqué avec moi sur la gravité de mes agissements, confirmant ainsi qu’il s’assoit sur la présomption d’innocence renforcée par la Loi GUIGOU du 1er janvier 2001, le juge d’instruction me signifie pour finir que le mieux que j’ai à faire maintenant, c’est de sortir de la vie de Vincent…
Au tour du juge des libertés et des détentions, de manifester sa plus parfaite partialité à mon encontre. Eric COMMEIGNES me toise d’un air supérieur - cela va de soit - mais emprunt d’une sorte de gêne, mêlée d’un espèce de compassion, comme celle que l’on accorderait à un simple d’esprit, ou à un illuminé qui tiendrait des discours incohérents…
A sa gauche se tient debout une femme, inexpressive, l’air absente ; un vice procureur ou procureur adjoint. Je ne connais pas son nom, n’ayant pas eu le divertissement de lire ses édifiantes réquisitions, que j’ai par contre écouté avec attention…
Le cirque dure tout de même une heure ; ce juge n’écoute aucun de mes arguments, se gaussant tout au plus des plus sérieux. Il tient entre ses mains, pour argumenter son verdict honteux… …la fameuse feuille que j’ai refusé de signer. Et un autre vice de procédure ! Un !
Bref ; l’enfant ne cours aucun danger, à part moi, n’a jamais été violé et n’est aucunement témoin capital dans une affaire criminelle…
Pour finir, la femme figée – je ne dirai pas droite comme la Justice – récite son fameux réquisitoire comme un texte bien appris. Un texte qu’elle a prévu de réciter, et donc manifestement appris par cœur, sans aucune possibilité que soit donc pris en compte mes arguments. Car, vous vous en doutez, elle déballe une version qui n’est que mensonge éhonté, bien qu´ayant entendu juste avant mes graves dénonciations.
Nous avons pu suivre un peu plus l’irradiation dont je parle plus haut ; cette insidieuse complicité dans la protection d’un réseau de criminels pédophiles ; et ça n’est pas fini.
J’atterri donc dans la prison de PERPIGNAN. J’y resterai trois semaines ; vingt et un jour supplémentaires de grève de la faim.
Car, malgré cette trahison de cette mère vis à vis de son fils, qu’à ce moment je me borne à n’expliquer que par de la faiblesse, ma revendication est ; que l’on rende l’enfant à sa mère, qu’on lui assure protection et justice.
Seulement, je n’ai d’autre témoin de cet acte extrême d’engagement pour cette cause, que le personnel du pénitencier, et mes co-détenus.
Très instructif, du reste, la prison.
J’y ai appris qu’un maton aurait été confronté au viol de son enfant par un juge, avec lequel son ex-femme se serait mise en ménage ; affaire étouffée par la hiérarchie…
J’ai croisé des détenus qui m’ont quant à eux raconté des histoires que je me refuse à croire, et que je ne me permettrais jamais de citer sans préciser qu’elle ne peuvent qu’être fausses ; ainsi, la rumeur indigne court que le procureur DRENO serait en bisness avec la communauté gitane ; et qu’il aurait entre autre permis à un patron d’une entreprise de sécurité située près de la gare de PERPIGNAN de partir au MAROC, après avoir détourné deux millions d’euros…
C’est nocif, la prison. On y croise un tas de gens mal éduqués qui disent des tas de vilaines choses, certainement par pure vengeance, sur des gens pourtant moralement irréprochables… C’est comme cette histoire de trafic de voitures par la brigade de recherches de gendarmerie de RIVESALTES… Où les détenus vont-ils chercher pareilles insanités !
Je fais appel, entre temps, de cette ordonnance de placement en détention provisoire, PJ 27 a) – b).
Le 27 février 2006, je suis extrait pour être déféré devant la cour d’appel de MONTPELLIER.
J’y retrouve Christian COTTEN, et mon avocat Patrick BRUNO du barreau de PARIS – l’exception qui semble confirmer la règle, quand je parle avec mépris de cette corporation.
Christian est entendu par cette cour en premier, avec ses avocats – et lui, il est pas gâté !... voir « j’épingle Perlimpinpin », dans les « Vérités interdites ».
Je discute pendant ce temps avec les deux gendarmes chargés de m’escorter, du dossier qui m’occupe, et de l’implication de la magistrature dans la criminalité pédophile ; ils sont ouverts, et manifestement mieux informés que la plus part de leurs collègues. Leur soutien moral me redonne espoir ; il suffit de quelques éléments informés, courageux et sincères pour constituer le grain de sable qui fera dérailler ce train devenu infernal…
Et en ces très nombreux, bien qu’isolés, gendarmes parfaitement intègres, dont certains me lisent sans doute, pour lesquels les noms de ROUSSEL et de JEANBERE signifient beaucoup, je porte tous mes espoirs :
Il est urgent de constituer un réseau formel de résistance, d’échanges d’informations en vue de confondre ces innombrables donneurs d’ordre corrompus et criminels. Au nom du Peuple Français !
Car leurs victimes sont également les enquêteurs intègres, ceux qui refusent la compromission… …et ceux qui l’acceptent, faisant de leur vie à n’en pas douter un enfer moral…
(Monsieur ROUSSEL : Adjudant de gendarmerie dont la carrière fut brisée parce qu’ayant jusqu’au bout, en dépit des pires pressions qui soient, mené son enquête sur l’affaire ALEGRE, dont le rapport BREARD qui en est issu demeure bloqué à la Chancellerie sous la référence 8PG05. Il a été condamné à douze miles euros d´amende pour avoir déposer des preuves accablantes contre le magistrat BOURAGUET, lesquelles ont été jugées « irrecevables » par la cour – vive le corporatisme !
Cet homme d´honneur est toujours, à l’heure actuelle, la cible de l’oppresseur.
Feu Christian JEANBERE : Enquêteur dans l’affaire Emile LOUIS, suicidé de deux balles dans la tête après avoir découvert que le monstre était – tout comme l’était ALEGRE à TOULOUSE – un fournisseur de chaire fraîche pour des réseaux de notables s’adonnant aux viols collectifs et sacrifices rituels sur des personnes vulnérables et des enfants.)
Pour information, suit le capitaine de police VANDEVEN, disparu dans des circonstances maintenues secrètes par l´appareil judiciaire, l´hivers dernier ; le fonctionnaire projetait de réouvrir le dossier de l´affaire ALEGRE. Coincidence troublante, tout comme celle de la promotion de BOURAGET sur PARIS à cette période, lequel était sur MONTPELLIER quand le magistrat ROCHE disparu dans des conditions tout aussi troublantes...
Je reprend, cette parenthèse fermée, la narration de mon passage à la cour d’appel de MONTPELLIER ; c’est maintenant mon tour, aprés COTTEN.
Je n’ai en fait aucun espoir, mais suis habitué à combattre même quand il n’y en a plus. C’est donc avec une totale sérénité que je rentre en salle d’audience, audience à huis clos, évidemment.
Le magistrat qui préside l’audience n’est pas à l’aise, et j’ai du mal à trouver son regard ; il n’est pas lui-même convaincu le moins du monde de ce qu’il dit, quand il se réfère au « bouclier d’Outreau », pour m’expliquer, sans aucune animosité à mon égard, que je me suis certainement fourvoyé.
Il n’est jamais trop tard, monsieur, pour envoyer tout « péter », et faire sauter les traîtres, avant de faire graver son nom pour toujours dans leur liste d’infâmes !
Le procureur qui est assis à ma gauche n’est pas plus à l’aise, mais est remonté et agressif à souhait ; malheureusement, je n’ai pas eu l’honneur insigne de faire la connaissance de monsieur le Procureur Général AUMERAS, ami engagé du fameux juge RENARD, le tristement célèbre magistrat des affaire de NICE…
Ça n’est qu’un demi-dieu, que j’ai comme adversaire, du nom de BEDON. Mais il a de bons arguments ; il tient entre ses mains tremblantes… …la fameuse « deuxième page fantôme », de mon audition chez le juge d´instruction de service.
(Un juge d´instruction, je crois que c´est un juge qui suit des instructions...)
Bien sûr, il a l’air très bête – si si, je vous assure ! – quand je lui fait remarquer que cette page si compromettante pour moi, il faut croire, ne porte pas ma signature, et n’est donc pas de moi.
Ainsi donc, monsieur BEDON, Myriam ROIG n’est, selon vous qu’une hystérique, et le petit Vincent qu’un petit menteur ? Vous non plus, vous ne savez pas que les règles procédurales prévoient de traiter les affaires en fonction de leur gravité et par ordre chronologique de survenance ? Et que de ce fait, on ne pouvait absolument pas m’accuser de cette soustraction de mineur, - quand bien même j´aurais été en charge de cet enfant sans sa mére ou sa grand mére, ce qui ne fut jamais le cas ; tout au plus me remercier de cette soustraction de mineur à une menace… Me remercier d’avoir protégé un témoin dans une affaire criminelle ; un témoin menacé de mort par son bourreau présumé, un témoin violenté moralement et physiquement par des usurpateurs, des gangsters parés des couleurs de la République… Me remercier d’avoir cherché jusqu’au bout à vous faire confiance malgré tout, et d’avoir tout tenté pour vous saisir de ces faits gravissimes !
Vous non plus, monsieur BEDON, vous ne connaissez pas la Convention de New-York, ni même le Code Pénal, et leurs articles qui prévoient l’obligation légale qu’a toute personne de prêter assistance à une personne en danger, et en particulier un enfant ? Et cette jurisprudence en Cassation, confirmant que des mesures de protection du type « non présentation d’enfant », sont légitimes et légales, face à une suspicion de mauvais traitements de la part du prétendant au dit droit de visite ; jurisprudence qui, à la base, comme le reste, mettait Myriam ROIG à l’abris de toute poursuite, ainsi que moi-même par ricochet ; pas entendu parlé ? Et le principe de précaution ? Ou encore de l’état de nécessité ? Pas entendu parlé non plus ? Je crois qu’il faut se replonger dans les livres, monsieur BEDON. Tenez, je vous propose que nous revoyons ensembles, vous, ainsi que tous vos petits camarades cités si malencontreusement dans cette sinistre affaire, les bases en matière de Droit Pénal Général.
Leçon 1 : la constitution d’une infraction :
Une infraction ne se constitue que si trois éléments sont réunis :
- L’élément légal ; la prévision de l’infraction par le législateur
- L’élément matériel ; une trace ou un acte
- L’élément moral, ou intentionnel.
Nous allons étudier aujourd’hui plus précisément l’élément moral, ou intentionnel.
Car, si la réunion des trois éléments est nécessaire à la constitution d’une infraction, l’élément moral reste le plus sujet à des incertitudes ; et qui dit incertitude dit doute ; et le doute bénéficie toujours à l’accusé, grand principe de Droit.
Donc, il est impératif, avant, par exemple, de vouloir, ne serait-ce qu’envoyer quelqu’un en prison, de s’assurer de la réunion des trois éléments, et parmi eux, de la présence formelle d’une intention de la part de l’auteur présumé d’une infraction, de commettre un acte contraire à la Loi ou à la morale.
Il faut donc également que l’auteur présumé ait eu connaissance de ce que son action constituait au regard de la Loi, une infraction.
Et, dans le cas concret de l’affaire MAILLAUD ; que nous dit l’étude de l’élément moral ?
A-t-il cherché à enfreindre la Loi ? Non ; il a au contraire cherché à la faire appliquer, mais cela nécessitait un retour en arrière trop compromettant pour beaucoup trop d’acteurs de l’appareil judiciaire… Et peut-être aussi la manifestation d’une vérité insoutenable pour des gens appartenant pourtant à cet appareil judiciaire…
A-t-il cherché à soustraire le mineur pour lui nuire, ou nuire à un tiers, ou dans un but contraire à la Loi ou à la morale ? Non, au contraire ; il l’a tenu à l’écart d’un environnement qui représentait – et représente plus que jamais - une menace précise et établie, un peu trop élargie au sein de l’appareil judiciaire, ce qu’on ne saurait lui reprocher… ; et ce, pour le bien de l’enfant, et pour obtenir la manifestation de la vérité. On ne peut ici parler de « soustraction » que si l’on retire son action de son contexte. Et pour comprendre les motivations de MAILLAUD, il faut au contraire analyser avec soin ledit contexte…
A-t-il cherché, ce MAILLAUD, à fuir la justice ? Non ; bien au contraire, ça n’est pas la « justice » qu’il fuyait, mais des criminels, des traîtres et des corrompus, et ce, toujours pour protéger l’enfant. Au contraire, toujours, il tentait de saisir la justice, comme en témoigne formellement son dossier.
Alors ; l’élément moral est-il présent pour constituer l’infraction de soustraction de mineur dont on l’accuse, et peut-on raisonnablement justifier son incarcération, maintien en détention, mise en examen, interpellation ?
Je vous laisse le soin de répondre, et vous corrigerai à l’occasion du prochain cour.
…………….
Je vous passe la lourdeur de cette audience en appel, dont l’objet ne devrait être en théorie que l’étude, sur la forme, de la nécessité de mon maintien en détention, mais dont l’objectif ne semble être en l’occurrence que de se (me ?) convaincre, de la manipulation du petit Vincent, pour le compte de sa mère.
La cour rendra sa décision dans deux jours, et je me conditionne pour commencer par un séjour de deux fois quatre mois en préventive, ayant confirmé à ces magistrats ma position vis à vis du petit et de sa maman...
Soit. Je retourne dans le fourgon à clapiers, direction la prison. Direction le matelas qui me tient lieu de lit, au milieu d’une petite chambre prévue pour deux détenus, et dont je suis le troisième occupant.
Christian COTTEN est dans la cage d’à côté, et les gendarmes nous laissent discuter. Ils semblent totalement ralliés à notre cause, comme le trahissent certains gestes ou commentaires très humains. COTTEN est d’un optimisme débordant, et promet qu’il ne lâchera jamais Vincent. Je n’aurai plus le loisir de lui parler.
Je souhaite que malgré quelques différents qui puissent nous opposer aujourd’hui, il tienne sa promesse. Nous ne pouvons nous permettre, les uns et les autres, de nous brouiller et d’être divisés, quand la situation impose la constitution d’un front hermétique.
Les deux jours passent, et un maton vient ouvrir la porte de la cellule, cet après midi du 1er mars, avec un large sourire.
A ma sortie, Bruno S., le journaliste. Il photographie ce qu’il reste de moi, avec dix kilos en moins. Puis, il me donne de l’argent provenant de COTTEN, afin que je puisse prendre le train, non s’en m’avoir offert une pizza qui ne restera pas.
C’est à ce gars, qui d’après moi n’a d’ailleurs pas un mauvais fond, que j’ai eu la stupidité de confier l’original de l’audition filmée de Vincent, ayant eu la candeur de croire qu’il fut honnête ; Bruno S. refuse depuis de me la rendre, alors qu’il s’agit d’une pièce à conviction que je prétendais tenir à la disposition de la justice – pour peu qu’elle ait encore des représentants intègres… (Non ; je n’ai pas pu porter plainte ; le commissariat du 17ème a refusé de la prendre, tout comme celle pour vol de mes effets, à l’occasion de mon arrestation…).
Et cet indélicat personnage prétend faire passer les états d’âme de Myriam ROIG avant la confiance que j’avais placé en lui, et avant cette impérieuse nécessité que j’ai de pouvoir disposer moi-même de ce film, dont les droits d’auteur m’appartiennent, cela dit en passant.
Ainsi, Myriam ROIG refuse que ce journaliste me rende ce que je lui ai confié ; prétextant un « droit à l’image »… Mais, qui prétend-elle protéger ? Et de quoi ?
Curieusement, cette femme, si peu pressée, décidément, de voir la vérité venir au secours de son fils, redoute que soit diffusée cette cassette, alors que c’est le souhait de celui-ci, son témoignage étant non autorisé par la « justice »…
Alors je remonte le fil, pour comprendre ; le journaliste croit bien faire en respectant les vœux de cette mère ; ce qui semble lui échapper, c’est qu’il s’agit avant tout d’une pièce à conviction. Mais il ne connaît pas les motivations réelles de cette mère, qui était présente quand son fils me fit savoir qu’il était décidé de faire face au public, sans cacher son visage, pour confondre son agresseur et ses complices.
Et ce qui télécommande, depuis, les agissements de cette femme, c’est la manipulation par la terreur et le chantage, exercée par les acteurs de l’appareil judiciaire « en charge » du dossier.
Ceux-ci souhaitent que cette bande vidéo disparaisse, et tentent de m’isoler, et de monter entre autre, cette femme contre moi.
Du coup, Myriam ROIG n’hésitera pas à appeler par téléphone mes amis, ainsi que ceux qui l’ont aidée et dont elle a les coordonnées, pour répandre les calomnies abjectes inventées par les gendarmes.
J’ai donc appris ainsi, « par la bande », que j’étais un escroc international, dont l’activité courante consistait à spolier les personnes âgées dans les pays étrangers…
Ce même triste individu que je suis, aurait donc profité de sa situation et de sa détresse, pour tenter de la spolier, elle et sa mère ; et c’est pour cela que je les ai éloignées de leur domicile, et que j’ai mis une pancarte « à vendre » sur leur portail de leur maison…
Comme par hasard, un certain nombre d’effets dont des documents notariés, si mes sources sont bonnes, auraient disparu de cette maison. Evidemment, ça ne peut être que Stan Maillaud, le sinistre escroc à l’âme si noire, qui les a subtilisés, et dans le but de vendre cette maison… (Comment je m’y serais pris pour me substituer à Rose MONTSERRAT ROIG, l’histoire ne le dit pas ; mais je m’imagine un peu comme le Grand Méchant Loup déguisé en mamie, tentant de se faire passer pour elle…)
Du reste, les affaires que j’avais moi-même laissées dans cette maison ont également été – pour ce qui avait un peu de valeur – aspirées dans cette rupture de l’espace temps ; - car, ne reconnaissant pas cette odieuse incrimination qui m’est faite, d’ailleurs sans apparaître dans l’enquête, ce qui est fort curieux, je ne vois d’autre explication à ces étranges disparitions.
Ainsi, mon GSM et mon portefeuille bien garni manquent à l’appel…
Or, concernant mon GSM, Myriam ROIG à affirmé l’avoir envoyé par la poste à l’un de mes amis sur Paris, peu après ma sortie de prison. Cet élément me laisse penser que d’autres personnes l’ont réclamé entre temps, promettant sans doute de lui rendre afin qu’elle tienne sa promesse, le temps d’y faire des « vérifications » pour une quelconque enquête…
Bien sûr, comme ces gens n’ont aucune parole, l’envoi par la poste n’a pu se faire comme Myriam, certainement de bonne fois, pensait pouvoir s’en acquitter.
Et ce détail n’est absolument pas anodin ; ni pour cette femme, ni pour moi, ni pour vous tous, chers lecteurs ; restez concentrés :
Si je sais que Myriam ROIG déclare avoir retrouvé mon portable, et non le portefeuille, je m’interroge sur ce tri sélectif, et donc sur elle…. Dans le même temps, elle-même s’interroge sur moi, ayant perçu entre deux portes « mal fermées », à la brigade de Gendarmerie, les exclamations d’enquêteurs qui auraient découvert mes exactions à l’étranger…
(Car, en réalité, c’est de cette façon qu’elle fût informée de ma double personnalité, avec juste un : « - Vous ne savez pas à qui vous avez fait si confiance, et qui est ce Maillaud, en réalité ! Nous si ! Et vous avez vraiment tort d’essayez de le couvrir lui et ses amis !… »
Et, ces accusations calomnieuses à mon égard sont - je le sais de source « gendarmique » mais non officielle, qui se manifestera à mon avis bientôt - l’œuvre de notre ami GONZALES ; le commandant de la brigade de recherches de RIVESALTES.
Il faut croire que notre pauvre bougre est impliqué jusqu’à l’os, pour se sentir obligé de pondre de tels coups tordus pour créer une diversion en me faisant passer, moi, pour l’ordure de service qui « dépouille les personnes âgées à l’étranger » !)
Bref ; de mon côté, ne voyant pas arriver mon portable, et ne m’étant déjà pas expliqué qu’elle l’ai retrouvé sans retrouver mon portefeuille, je suis susceptible de penser qu’elle m’a fait un sal coup. Surtout que le sal coup ne s’arrête pas là, et qu’elle répand le venin des gendarmes, suivant leurs consignes.
Mon premier réflexe, ma première réaction, par manque de recul, fut celle que l’on attendait de moi ; accabler cette femme dans mon entourage, qui du coup, ne savait plus que croire, car cela n’avait rien de logique non plus, cette femme ayant d’autres préoccupations que de s’amuser à me voler le peu que j’ai…
En revanche, je suis persuadé que tout ce qui a été effectivement volé, l’a été par ceux-là même qui tentent de semer la zizanie dans le camp de leur « adversaire », et qui ont eu, eux, tout loisir de disposer par deux fois de l’intimité de cette maison.
Et les trafics de voitures et de recels d’objet volés, entre gendarmes de la Brigade de Recherche de RIVESALTES et communauté gitane dont on m’a à plusieurs reprises parlé en prison, me conforte dans l’idée que, non seulement ces gens sont des voyous à la solde d’une mafia pédophile, mais également des voleurs et des trafiquants de bas étage.
Alors aujourd’hui, Myriam ROIG, j’ai compris quelque chose d’essentiel, et je veux que vous soyez convaincue que, quel que soit le mal que vous m’ayez fait, je ne vous en veux aucunement.
Vous êtes tombée, malgré mes efforts, dans une toile d’araignée ; vous avez subi, et subissez en ce moment, des tortures psychologiques, auxquelles très peu de gens sauraient résister.
Ainsi, on vous a obligé à trahir votre fils ; et vous l’avez bien trahi, croyez-moi ! Quand il a su que vous aviez donné l’ordre à COTTEN de le livrer aux gendarmes, son désespoir était à hurler ! Et nous constatons tous le résultat de cette démarche, aujourd’hui ; le petit est placé à l’ASE, avec tous les risques que cela comprend pour lui, et est victime des mêmes tortures psychologiques que vous. Non seulement il n’a jamais été, depuis mon arrestation, entendu comme victime, mais on tente de lui laver le cerveau, et de le forcer à « voire » où se trouve « son intérêt », exactement comme on tente de vous en convaincre.
Car le marché que l’on vous a mis entre les mains, chère madame, je le connais ; « - Ramenez votre fils à la « raison » : Car vous savez bien, n’est-ce pas, qu’il dit des bêtises ?! Et on vous le rendra. Mais pour cela, il faut que vous commenciez par être coopérative ; n’est-ce pas ? Maintenant que vous savez que ce MAILLAUD est une crapule, vous devez nous aider à faire tomber son « réseau »… »
Engagée sur cette pente, vous continuez à la dévaler en fermant les yeux ; car regarder en face la réalité génèrerait une souffrance aussi vive que celle que ces monstres vous appliquent depuis que vous êtes entre leurs mains. Vous faites confiance à un avocat qui vous trahit en ce moment comme ses prédécesseurs, et vous vous laissez persuader qu´il y a un espoir que la « justice » vous rende votre fils...
Mais je ne vous accable pas, madame ROIG .
Il faut savoir par quoi vous êtes passé, et moi je le sais :
Après des années à tenter de lutter pour votre fils ; après avoir dû déjà faire face vous même à votre propre défaillance vis à vis de lui, dont votre mère vous a sorti ; après avoir certainement accepté que votre ex puisse vous salir de façon que l’on peut très bien imaginer, si vous vous entêtiez à chercher Justice ; on vous a jetée en prison.
Un mois et demi. Vous y avez passé le premier de l’an ; dans la détresse et la solitude totale, sans même savoir ce que devenait Vincent, quand les ignobles sablaient le champagne…
Et, les gendarmes sont revenus vous voir ; non pas pour vous libérer, mais pour vous enfoncer un peu plus ; ce 15 janvier, où ils vous ont – enfin ! - notifier le placement de Vincent, à cause duquel on prétendait vous enfermer…
Vous avez pourtant tenu bon, quand ils ont à nouveau tenté de vous faire parler…
Et, nous arrivons au 6 février ; vous êtes enfin libérée de cet enfer, qu’est la prison. Un enfer que je connais aussi, tellement bien qu’il ne m’effraie plus le moins du monde. Mais je connais la souffrance qu’il génère, rassurez-vous… J’y suis juste aguerris…
Ce jour là, donc, vous faites deux ou trois pas à l’air libre, totalement abasourdie, entre l’ivresse de la liberté et la peur de ce qui vous attend dehors…
Deux ou trois pas, et déjà trois gendarmes vous entourent « - Madame ROIG ! Vous allez nous suivre ! »…
Cet enfer ne terminera donc jamais ?!
J’imagine la souffrance ; la votre, au moment où j’écris ces lignes…
Et je souhaite que toutes les personnes que je prends ici à témoin, s’imaginent cette souffrance, cette torture.
Toute personne finit par craquer, sous la torture. Chacun à son seuil de résistance situé à un niveau qui nous est propre, c’est tout. Et je trouve pour ma part que vous avez eu, chère madame, beaucoup de courage, certes quelque peut gâché par votre manque de jugeote.
C’est bien de torture, qu’il s’agit ! Et la torture psychologique n’est pas moins violente que la torture physique, il n’y a que les apparences, qui changent… Et dans cet univers de corruption et de tricherie, se sont les apparences qui sont mises en avant.
Alors aujourd’hui, vous êtes prête à tout pour faire cesser votre enfer, où tout semble ligué dans un magma compact contre vous et Vincent, sans issue.
Vous êtes prête à jouer le jeu de ces crapules, à savoir étouffer l’affaire, pour retrouver la paix. Et je vous comprend. Mais, quand bien même ces monstres tiendraient parole, et vous rendraient Vincent ? Qu’en serait-il, de son enfer à lui ?…
Certes, que vous soyez réunis tout deux serait une délivrance à laquelle j’aimerais assister ; mais Vincent ne sera pas délivré ; au contraire, il souffrira, encore et encore, de ne pas être reconnu comme la victime qu’il est, mais comme un petit menteur désaxé.
La mission de ces « gens là » ; la reprogrammation de Vincent. Par la violence directe, ou la violence insidieuse que je viens de décrire. Car ce qu’ils doivent préserver de la lumiére est trop lourd.
Voilà ; il était intéressant, impérieux, de mettre à nu les manigances de ces « gens ».
L’essentiel de mon job est déjà fait ; si il m’arrive malheur, ce que j’ai prévu et ne m’émeut pas plus que ça, d’autres sont déjà prêts à continuer à frapper, à coup de « Vérités Interdites » !
Pour finir avec votre « retournement », chère madame, je ne peut que saluer la virtuosité, la maestria de ses acteurs, et vous confirme clairement que je ne vous en tiens pas grief.
Alors nous verrons bien jusqu’où le déshonneur, la lâcheté et l’implication des ces « gens » ira, et jusqu’où ira la terreur qu’ils nous appliquent.
………………………………………
En conclusion, aux vues des dérives que j’ai mises à jour, force est de constater qu’il y a bien complicité des acteurs de l’appareil judiciaires dépendant de la Cour d’appel de MONTPELLIER, dans la protection de graves activités criminelles, des plus odieuses qu’il soit permis d’imaginer.
Et c’est cette complicité qui doit être mise à jour avant de pouvoir inquiéter François Xavier TANYERES, puis procéder à une enquête sur son compte pour « coups et blessures, mauvais traitements » ; « viols sur mineur de moins de quinze ans par ascendant légitime » ; « association de malfaiteurs » ; « corruption active », et éventuellement d’établir son rôle de façon plus précise au sein d’un réseau de criminels pédophiles, qui ne peut qu’être imbriqué avec ceux qui existent en France et en Europe, comme celui qui se cache derriere l´affaire DUTROU, pour lesquels l’appareil judiciaire tente de nous faire croire qu’il ne s’agit que de rumeurs fantaisistes, de légendes...
Cette enquête prouvera que ce qui relie ces réseaux de criminels pédophiles, c’est leur protection par l’appareil judiciaire.
Je met maintenant en garde ici, publiquement, tout agent de la force publique qui aurait pour mission de m’appréhender, ou de m’inquiéter de quelque façon que ce soit, suite au récit que j’ai présenté ici ; la Loi prévoit – pardon de me répéter – que les affaires soient traitées par l’appareil judiciaire en fonction de leur gravité, et par ordre chronologique de survenance :
Et mon récit n’est pas une fable calomnieuse, pas plus qu’il ne viole le secret d’une instruction bidon, relevant elle-même d’une complicité de ses acteurs ; mais un compte-rendu, basé sur des faits et des actes qui ne sont pas marqués du sceau d’un quelconque secret, « défense » ou « d’instruction », ou que sais-je encore.
Chaque point en est vérifiable, et ce rapport met en exergue l’existence probable d’infractions particulièrement graves, il me semble ; viols et mises à mort d’enfants en réunions.
De telles accusations imposent que soit déclenché une enquête aussi lourde que large !
Et je parle d’une enquête sur les faits que je dénonce, habitué de voir les membres de l’appareil judiciaire jouer sur les mots, quand il faut noyer le poisson. Pas d’une enquête sur mon psyché ! La gravité à incriminer ne concerne pas mes propos, mais bien ce que désignent mes propos !
Donc, selon le législateur, avant de m’inquiéter concernant les propos que je tiens, il convient d’en vérifier la crédibilité – Non, je vous dis ! pas en me faisant passer une expertise psychiatrique truquée… : On pourra me faire passer pour fou, une nouvelle fois, où me poursuivre pour diffamation ou « atteinte à l´honneur de la magistrature – savoureux ! – ou tout ce que l’on veut, quand on aura au préalable vérifié mes dires, et prouvé qu’ils sont faux ! Car c’est dans cet ordre là, que l’on procède, au cas où nos magistrats l’auraient oublié ! Alors, bon courage !
Et, concernant cette affaire en cours, le sort odieusement injuste qui est fait à cet enfant, et le refus de l’entendre comme témoin afin que la lumière puisse être faite, et que donc on puisse le protéger, il est bon de rappeler un autre principe sacré de la Loi ;
Il y a doute ; et la Loi est claire à ce sujet ; le doute doit bénéficier à la victime présumée, avant de bénéficier à l’agresseur présumé - la loi sur le respect de la présomption d’innocence renforcé par la loi GUIGOU du 1er janvier 2001 s’en occupe.
Cela implique de façon impérieuse et catégorique :
- Premièrement : que toutes les mesures préventives soient mises en œuvre, si la victime est mineure ; la Loi prévoit la suspension de toute décision de justice incompatible avec ce principe de précaution, tel un droit de visite.
- Deuxièmement : que la victime soit traitée comme telle, et non comme un délinquant ; ce qui impose en l’occurrence que l’on retire Vincent du centre où il est placé, pour le rendre à sa mère, parce que c’est en premier lieu la volonté de l’enfant ! Et que, puisqu’il a été placé parce que l’on prétendait qu’il était dangereusement mythomane, rien ne justifie cette odieuse punition !
- Troisièmement : que la victime soit entendue, comme telle, bénéficie d’une réelle et indispensable assistance psychologique, en urgence, et qu’une enquête soit lancée !
A l’heure actuelle, une victime de dix ans, opprimée par l’appareil judiciaire qui refuse de la reconnaître comme telle, est détruite faute d’assistance…
Voilà donc, la liste des mesures à prendre avant de venir me chercher des poux dans la tête.
Et j’attire votre attention, les uns et les autres, en cas de nouvel abus de pouvoir sur ma personne, que rien n’exonère un agent de la force publique, fut-il dans l’exercice de ses fonctions, de ses responsabilités pénales, disciplinaires et morales, face à ses actes ! Quelque soit le donneur d’ordre !
Et au sujet des donneurs d’ordre, au sommet de leur hiérarchie se trouve… …le Peuple Français ! Celui qui les paie ! Et il n’admettra pas tellement plus longtemps que l’on le trahisse de la sorte, en s’attaquant même à ses enfants…
Je prend donc à témoin toute personne compétente dépositaire de l’autorité publique - puisque pour le moment rien n’a marché - afin que soit diligentée dans les meilleurs délais une action en justice pour confondre toutes les personnes s’étant rendue coupables, et se rendant coupables à l’heure actuelle dans cette affaire, directement et indirectement des infractions suivantes ;
- Abus de pouvoir
- dénis de justice
- entrave à la manifestation de la vérité
- omission de porter secours à personne mineure en danger
- violation de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et de la Charte des Libertés Fondamentales
- participation à une organisation criminelle
- corruption active
- corruption passive
et désigne implicitement l’ensemble des gendarmes et magistrats dépendant de la cour d’appel de MONTPELLIER qui ont joué un quelconque rôle dans cette affaire, et dont j’ai cité les noms.
Je demande à toutes les personnes informées par la présente, et soucieuses d’œuvrer au nom de la Justice, de se manifester pour cette occasion, et de réunir un maximum de monde autour de cet enfant, qui réclame justice - PJ 27 ; lettre à François - ; et je fais ici appel à tous les représentants d’associations non vendues, et à toutes les victimes de ce type de violences judiciaires, afin de se ranger à mes côtés dans ce combat contre l’ignominie faites aux enfants du Peuple Français, et des autres pays !
Face aux horreurs en question, une fois que l´on sait, il n´existe que deux camps qui ne laisse pas de place pour celui de la neutralité, si prisé par les laches ; le camp des traitres, des vendus et des complices, et celui de l´honneur et du devoir citoyen : alors, maintenant que vous savez, messieurs les membres des forces de l´ordre, choisissez !
Stan MAILLAUD
A suivre…
cf.(Stan Maillaud) http://www.rrrevolution.net/ http://smrrr.wordpress.com/
DIMANCHE, le jour de l'Activisme
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